L'histoire :
Ayant appris trop tard qu’il y avait quelqu’un dans le bâtiment en feu, les pompiers ont éteint les flammes sans rechercher de personne au préalable. Hélas, aucun corps n’a été retrouvé dans les cendres, ce qui veut dire que Yuzu a du périr brûlée vive. Pourtant, Hassaku se refuse à accepter cela et, malgré l’interdiction des pompiers, fonce à l’intérieur du bâtiment en appelant Yuzu. Au bout de quelques minutes, il a l’impression d’entendre des toussotements et trouve alors une trappe. Par bonheur, cela ouvre sur la cachette où était retenue Yuzu qui perd aussitôt connaissance. Plus tard, Yuzu se réveille à l’hôpital et décide de parler à Hassuku. Iyo la conduit jusqu’au jeune homme sur le toit du bâtiment avant de les laisser seuls. Là, Hassaku serre Yuzu dans ses bras et lui avoue tout : il est amoureux d’elle mais, étant responsable de la mort de son père, se sent indigne d’elle. Yuzu, qui est déjà au courant de cela, lui fait part de la réciprocité de ses sentiments et les deux jeunes gens s’embrassent. Cependant, leur bonheur va être éphémère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire aurait pu prendre fin ici puisque Hassaku avoue enfin ses sentiments à Yuzu, mais c’était sans compter sur le retour de la grand-mère de la demoiselle. En effet, bien que Mitsuko soit contente que sa petite-fille ait repris du poil de la bête, elle ne compte pas la laisser tranquille pour autant : non seulement, elle va la priver de la succession du conglomérat Shirayuki mais elle va aussi l’empêcher de fréquenter Hassaku. Du coup, Yuzu va de nouveau devoir se battre pour ce qu’elle veut et on apprécie de voir qu’elle n’est plus la petite héroïne nunuche du début. Certes, il y a bien quelques rebondissements prévisibles et/ou exagérés mais, dans l’ensemble, l’intrigue se lit avec plaisir et sans prise de tête. Les graphismes sont quant à eux encore un peu légers (manque de décors, silhouettes pas toujours bien définies...) mais sont corrects de manière générale. Un bon volume donc, dont on attend rapidement la suite.
