L'histoire :
Takeshi est un célibataire de 26 ans qui aime les vidéos érotiques. Beaucoup. Alors qu’il vient de se masturber en regardant le nouveau DVD de son actrice préférée, Kozue, qui joue cette fois-ci le rôle d’une prof, il se dépêche d’écrire ses impressions sur la vidéo dans le 14ème tome de son journal personnel dédié à recueillir ses critiques des « bonnes et mauvaises vidéos cochonnes ». Après avoir terminé son article, il se dit qu’il aimerait bien de nouveau aller au lycée et se taper une prof comme Kozue, avant de se rappeler qu’il doit effectivement retourner au lycée justement ! A partir d’aujourd’hui, il est le remplaçant d’un professeur d’histoire partie en congé maternité et, à cause de sa petite séance, il est en retard ! C’est donc essoufflé qu’il arrive au lycée pour rencontrer Miki Motokura, la professeur qui était censée l’accueillir en compagnie du principal, et quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre que la jeune femme est le sosie de Kozue ! Takeshi a du mal à en croire ses yeux mais, pourtant, la taille de ses seins et le grain de beauté stratégiquement placé dans son décolleté semblent être autant de preuves. Tandis qu’après la présentation, les élèves qui veulent mieux le connaître lui demandent quels sont ses hobbies, Takeshi ne pense qu’à une chose : retourner chez lui mater ses vidéos pornos de Kozue pour en avoir le cœur net ! Pas de bol : il est tellement perdu dans ses pensées qu’il parle de cela à voix haute ! Ses élèves savent maintenant qu’il est un obsédé... A la pause déjeuner, Takeshi déjeune avec Miki et la façon de manger de la jeune femme sont la preuve de plus : elle lèche ses aliments comme une nymphomane. Le sang du jeune homme ne fait qu’un tour et il sort le grand jeu, et son sexe prêt à l’emploi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En dehors d’un premier chapitre assez détestable de par son thème mais typiquement japonais, le premier tome de ce hentaï dégoulinant se révèle relativement agréable, bien qu’assez peu original (bon, ok, ce n’est pas forcément ce qu’on lui demande non plus) et surtout assez peu varié (ce qui est déjà plus un problème). Dans la première scène, le héros croit avoir affaire à son actrice de X préférée et, en toute bonne logique, la prend donc pour une nympho qui-nen-veut avant de la prendre de force, le fait qu’elle se refuse à lui étant normal puisque « c’est une actrice » qui joue un scénario... Bref, si ce genre de scène est très courant dans le hentaï au Japon, cela n’en reste pas moins parmi ce qu’on fait de pire dans le genre. La suite se montre par contre beaucoup plus sympathique mais on regrettera donc le manque de variété : sur 11 scènes d’« action », 8 sont presque les mêmes, avec le même type de fille. Entre Miki et Kozue qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau, la patronne du bar et l’enseignante stagiaire, il s’agit toujours d’une brune avec (presque) la même coupe de cheveux, des seins énormes, et la plupart du temps des lunettes qui finissent d’ailleurs toujours pleines de protéines ! Le déroulement en lui-même est là encore (presque) toujours le même : fellation, éjaculation faciale, retourné acrobatique et arrosage complet à l’écran total de manière improbable, par pot d’un demi-litre. Malgré la censure (assez discrète), les graphismes sont agréables : le trait est rond, le tramage est suffisamment bien utilisé, les scènes de sexe sont lisibles, l’auteur n’hésitant d’ailleurs pas à utiliser des gros plan pour ne pas surcharger ces planches... Il faut tout de même avouer que la qualité est réservée justement aux copulations et que le reste du temps, le niveau baisse un peu, même si les énormes poitrines sont parfois assez mal rendues. Quant au scénario, il est relativement mince et absolument pas crédible : les filles se jettent pratiquement toutes sur le héros, même Miki qui tombe amoureuse de lui alors que leur relation a commencé sur un viol... Bref, ce n’est pas le hentaï du siècle, mais les amateurs seront contents.