L'histoire :
Le père de Leiko montre son côté machiavélique au fiancé de la jeune fille : l’homme lui demande d’abandonner sa fierté pour avoir la demoiselle et, pour appuyer son propos, insiste sur l’importance pour Natori de ne pas décevoir son propre père. Seulement, le garçon refuse d’obéir et s’en va d’un air furieux et décidé. Néanmoins, cette discussion l’a fortement troublé : il ne se sent pas très bien et finit par s’écrouler dans les couloirs du lycée. Heureusement, des secondes ne tardent pas à le trouver et l’emmènent voir Nagumo. Celui-ci va alors chercher Leiko et lui demande de faire un effort pour rendre visite à Natori qui est alité et déprimé. La demoiselle s’y refuse et Nagumo ne tarde pas à être rejoint par des secondes qui appuient sa requête. Dès qu’elle aperçoit Azumi et Rio, Leiko se précipite vers eux pour échapper à ses harceleurs. Nagumo leur explique que c’est à cause du père de la demoiselle que Natori est mal et Leiko se met alors à leur raconter l’enfer qu’elle a subi quand elle habitait chez ses parents…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux précédents opus étaient assez moyens mais celui-ci relève légèrement la donne. En effet, les personnages acquièrent un peu plus de profondeur et deviennent de fait plus attachants : Natori montre un côté plus humain et amoureux, Leiko commence à se rendre compte de ses sentiments, et il en va de même pour Azumi. La lutte du club des « cyber believers » contre le comité de discipline est cependant mise en retrait (et le peu qu’on en voit est peu intéressant) mais, de toute façon, cela sert surtout à afficher le côté autoritaire de Natori qui n’est plus à démontrer. De plus, l’humour est toujours aussi présent et les nombreux quiproquos sont souvent drôles. Les graphismes n’ont quant à eux pas vraiment eu le temps de s’améliorer et conservent leurs défauts, l’ensemble étant tout de même assez correct. Ce volume relève le niveau de l’histoire et on espère que le prochain (et dernier) sera du même acabit, voire mieux.