L'histoire :
Lorsqu’il était jeune, Jimmy fut sauvé par un homme possédant un tatouage recouvrant tout son dos. Le jeune garçon apprit plus tard que cet homme, nommé Katsushin, était un maître dans l’art du tatouage et qu’il vit désormais aux Etats-Unis. Depuis ce jour, Jimmy n’a qu’un seul but : économiser le plus possible afin de partir aux USA pour être le disciple de cet homme, puis devenir le plus grand tatoueur du monde. Jimmy a maintenant 16 ans et est en première année au lycée des roses, où il exerce son art du tatouage auprès de ses camarades pour des petites sommes. Alors qu’il est en pleine séance, il voit soudain débarquer un groupe de filles, chose plutôt rare dans l’aile des classes techniques. Mais celles-ci sont accompagnées de plusieurs garçons d’un lycée voisin armés de pelles. Ils lui reprochent d’avoir réalisé sur les jeunes filles des tatouages bidons s’effaçant au bout de quelques jours. Mais Jimmy ne fait pas de faux tatouage et, après avoir démonté les mecs qui l’avaient tabassé avec leur pelle, demande aux filles les coordonnées de celui qui se fait passer pour lui, bien décidé à lui passer l’envie de recommencer ses magouilles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Gang King est un de ces mangas de baston entre lycéens, dans le même style que Rookies (Tonkam), Racailles Blues (J’ai lu) ou Slam Dunk (Kana), où l’humour et la bagarre se partagent souvent la vedette avec un autre sujet, en l’occurrence le sport pour les exemples précités. Mais l’originalité de Gang King est d’avoir pour thème parallèle le tatouage et c’est justement cela qui donne de l’intérêt au titre, qui se démarque ainsi des grands pontes du style. Les graphismes, comme souvent dans ce genre de manga, sont plutôt orientés vers le réalisme. Ils sont soignés et bien fournis, et trames et encrages sont omniprésents. Alors bien sûr, le personnage principal souffre du complexe du héros super balèze : fort en tatouage, fort en baston, charismatique et en plus, il a bon cœur et ce n’est même pas lui qui cherche les ennuis la plupart du temps. Le scénario ne casse pas non plus trois pattes à un canard, mais que cela ne vous empêche pas au final de lire cette série, qui est, somme toute, sympathique.
