L'histoire :
- La veille du concours d’entrée à l’université, Yû est très stressé. Sa petite amie décide alors de coucher avec lui pour le relaxer mais ils font l’amour toute la nuit. Le jeune homme est tellement fatigué après cela qu’il rate ses examens. Le problème, c’est que l’année suivante, sa petite amie est toujours en manque et ne le laisse pas étudier en paix...
- Pour mettre un peu de piment dans leur relation, Minako et Hiro décident de faire l’amour sur le toit de l’école en y accédant par la fenêtre de la classe. Hélas, une de leur camarade arrive dans la salle de classe juste après et ils se retrouvent piégés à l’extérieur...
- En découvrant que sa petite sœur, Yôko, pratique des jeux SM avec son petit ami, Serika fait la morale à sa cadette qui n’apprécie pas du tout le sermon. La demoiselle décide alors de se venger en donnant une petite leçon à son aînée...
- Particulièrement maladroit, Kaede rate tout ce qu’elle entreprend alors qu’elle aimerait tant aider les autres. Une amie lui propose alors de travailler dans son magasin en tant que soubrette. Kaede ne sait pas qu’elle va enfin trouver sa vocation...
- ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Huit histoires viennent remplir ce recueil de nouvelles torrides. Chaque nouvelle propose bien évidemment des scènes de sexe mais n’en néglige pas pour autant le scénario. Ainsi, en quelques pages à peine, on arrive à s’attacher aux personnages, découvrir les relations qui les unissent et saisir de quoi il retourne. L’amour ou la dévotion sont toujours dans les cœurs des protagonistes mais l’humour est également là pour rendre les récits légers : les gags sont efficaces et on se prend plusieurs fois à rire. On notera au passage qu’une seule nouvelle opte pour la science-fiction, les autres préférant se situer dans un univers réaliste. Les intrigues proposées varient donc les situations mais également les tenues des demoiselles en fonction de leur âge : uniforme pour étudiante, soubrette, cambrioleuse... il y en a pour tous les goûts et il serait dommage de ne pas en profiter. Quant aux graphismes : enfin du hentaï non censuré !!! Pour une fois, on peut profiter pleinement des scènes de sexe sans avoir un vilain rectangle (ou une pastille) qui gâche une case alors que personne n’est dupe. Que ce soit ces messieurs ou ces dames, tous peuvent nous dévoiler sans complexe leurs corps, pour notre plus grand plaisir. Deux ou trois cases laissent un peu à désirer quant à la lisibilité et certains membres sont un peu trop exagérés et donnent des effets de déformation à l’image, mais le reste est tout à fait satisfaisant. En outre, le format est plus grand qu’un manga habituel, ce qui rend tout à fait honneur à la qualité des dessins. On remarque aussi que la mise en scène est soignée, la présence de quelques pages couleurs, et les versions crayonnées des couvertures sous la jaquette. Bref, How good was I ? Eh bien, pas mal du tout !
