L'histoire :
C’est le festival de l’université et, pendant que Yuka fait la serveuse au café, Makoto et Rumi tiennent un stand de ventes de légumes. L’ambiance est pesante et Rumi finit par crever l’abcès : elle se demande pourquoi Makoto trompe Yuka avec d’autres femmes. Le jeune homme tente alors de lui expliquer que ce n’est pas pour le plaisir qu’il a couché avec Madoka mais à cause d’une particularité physique qu’il est le seul à avoir. C’est alors qu’arrivent une femme et sa fille : Rumi laisse Makoto s’occuper de la vente et décide d’en profiter pour voir s’il dit vrai à propos de son engin. La demoiselle se cache alors sous la table du stand et s’approche de Makoto. Elle lui saisit le sexe et ne constate rien d’anormal. En revanche, elle est soudain prise d’une irrésistible envie de le sucer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le volume précédent était relativement sympathique et présentait un peu d’originalité, ce nouvel opus se montre décevant, tant dans les dessins que l’histoire. Tout d’abord, même si le scénario tient dans un mouchoir, on remarque que celui-ci ne progresse pas d’un pouce car les deux scientifiques ne font que réclamer des échantillons et Yuka est tellement amoureuse qu’elle ne se met jamais en colère. De plus, les situations sont toujours les mêmes car les chapitres se suivent sans originalité et ne font qu’augmenter le côté malsain des rapports en prétextant un sacrifice par amour : Mako se fait sucer par la sœur de Yuka, puis par sa propre sœur (on ne comprend même pas pourquoi d’ailleurs), il se fait aussi sucer de force par Madoka, et il finit toujours par pénétrer Yuka. Par ailleurs, les bandes de censure se montrent souvent gênantes et les scènes de sexe ne sont pas toujours très lisibles. Bref, ce deuxième volume déçoit et on espère que le prochain saura nous le faire oublier.