L'histoire :
Au bureau du chef des parlementaires, le Premier Ministre apprend que Kanô est probablement lié à une affaire d’attentat nucléaire : les personnes à l’intérieur du bâtiment vont donc devoir y rester afin de ne pas créer un mouvement de panique dans la ville. De plus, l’unité du triple O est actuellement en mission et il est impossible de les appeler pour une intervention. En effet, l’unité d’élite est en plein combat contres des Onis et la situation n’est pas à son avantage. Ses hommes se font abattre les uns après les autres et l’issue est plutôt pessimiste. Pendant ce temps-là, Mitamura interroge le fournisseur de plutonium de Kanô en lui faisant du chantage : s’il n’obtient pas les informations qu’il désire, il tuera sa petite fille. L’homme refuse d’abord de répondre mais, quand Mitamura donne l’ordre de couper les jambes de la gamine, il finit alors par avouer : il en a livré assez au terroriste pour fabriquer une bombe de dix kilotonnes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce sixième volume se concentre sur l’action et délaisse les révélations, ces dernières étant finalement peu intéressantes. En effet, Kanô annonce ce qu’on avait déjà compris et les maigres informations sur les origines de Kyoko ne font pas avancer le récit. Quant aux combats, ceux-ci sont nombreux et puissants, mais aucune tension ne s’en dégage et on a parfois l’impression que cela traîne en longueur. Par ailleurs, les dialogues font régulièrement très stéréotypés et cela les discrédite d’autant plus quand les personnages tapent la pose en même temps. Ces derniers sont d’ailleurs expressifs mais leurs émotions ne parviennent pas jusqu’au lecteur, et on a du mal à s’attacher à eux. Par ailleurs, les scènes d’action manquent souvent de fluidité et le tramage de fond est trop obscur, même si cela colle à l’ambiance. A défaut d’être original, le découpage est dynamique, la mise en scène soignée et les décors sont nombreux et fournis. Ce tome ne parvient pas à dégager la tension relative à l’action mais rien n’est perdu pour la suite. A suivre…