L'histoire :
Il est 2H10 du matin dans la région du Tôhoku et il ne reste même pas trois heures avant que l’ultimatum de Kanô ne prenne fin. Du haut d’un phare, ce dernier attend avec impatience le moment où le gouvernement va l’appeler pour lui donner sa décision. Pendant ce temps-là, Ushida s’interpose entre Kyoko et Ioro : il ordonne à la jeune femme de s’enfuir car elle est trop blessée pour affronter l’Oni qui se tient face à elle. Dans un premier temps, celle-ci refuse mais elle comprend rapidement qu’il est dans son intérêt de laisser Ushida se battre à sa place et s’en va, suivie par Izanai. Les deux Onis peuvent alors s’affronter et, rapidement, Ushida domine le combat avant de décapiter son adversaire. Ce n’est pas parce qu’elle a fui que Kyoko est en sécurité pour autant : de nombreux Onis lui barrent la route et la jeune femme, qui souffre de partout, doit les éliminer sans réfléchir. Alors qu’elle vient de se défaire de plusieurs démons, elle reçoit un appel de Mitamura : il a localisé Kanô, qui serait dans le phare numéro 4 du port d’Onama. N’étant qu’à 500 mètres de là, Kyoko s’y précipite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume particulièrement décevant, celui-ci nous réconcilie avec la série grâce à son lot d’action et le suspense qui s’en dégage. Pendant que Kyoko et ses collègues affrontent une pléthore de démons, l’ultimatum imposé par Kanô approche à grands pas et il ne reste que peu de temps avant que le compte à rebours ne s’achève et qu’une bombe nucléaire ne tombe sur Tokyo. Avec une narration maîtrisée et des personnages moins poseurs, le récit arrive à créer une réelle tension et le déroulement imprévisible de certains évènements joue avec nos nerfs. Par ailleurs, les graphismes se sont eux aussi améliorés : les personnages communiquent un peu mieux leurs émotions et le tramage ne noircit plus autant les cases, qui s’en trouvent du coup beaucoup plus lisibles. En tous cas, la fin nous laisse dans l’expectative et on espère que la suite ne sera pas aussi longue à sortir que ce volume.
