L'histoire :
C’est la période de Noël et, bien que la ville soit à la fête, tout le monde n’est pas heureux pour autant : en rentrant chez lui, Reiji trouve sa petite amie au lit avec un homme et celle-ci l’accuse d’en être responsable car il la délaisse ! En colère, Reiji s’en va et, alors qu’il est en train de se sortir une cigarette dans l’ascenseur, un jeune homme le bouscule, les larmes aux yeux. Reiji n’y fait pas spécialement attention mais, lorsque l’adolescent sort de l’immeuble avant lui, ce dernier se prend un pot de fleurs sur la tête : c’est la petite amie de Reiji qui l’a jeté en visant pourtant celui qui vient juste de la quitter. Reiji emmène aussitôt le jeune homme à l’hôpital où travaille son frère et, heureusement, la victime n’a rien de grave. A son réveil, Naoya, le jeune homme, a la visite de son tuteur, Kajiwara, qui est venu le chercher et s’excuser pour ce que lui a dit sa femme quelques heures plus tôt. Cependant, Naoya refuse de partir avec lui et Reiji se propose alors de le ramener. Le jeune homme refuse également mais, devant l’insistance de Reiji, finit par accepter. Ils se rendent donc sur le lieu de travail de Naoya mais ce dernier a alors une très mauvaise surprise : son patron s’est fait la belle et il n’aura donc pas de salaire ce mois-ci. Les ennuis vont alors continuer de s’enchaîner et, une chose en amenant une autre, Naoya finit par accepter de dormir chez Reiji...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Moins torride que son prédécesseur, ce deuxième volume met à l’honneur un personnage que l’on avait déjà croisé : Reiji, le patron du Blue Boy (ce qui est d’ailleurs l’occasion de recroiser le chemin du fameux hôte Izumi). Un peu à la manière du couple Takamiya / Izumi, l’histoire met en scène un homme qui recueille chez lui un garçon de seize ans. Là aussi, cela semble de prime abord assez mièvre mais on se rend rapidement compte que ce n’est pas le cas car Naoya (l’adolescent en question) a un passé traumatisant et sa situation est vraiment difficile. Le jeune homme refuse de s’attacher à qui que ce soit car les séparations lui sont trop dures à supporter mais il a pourtant envie de prendre la main que lui tend Reiji. Ce dernier, quant à lui, est un homme qui paraît froid mais, une fois encore, les apparences sont trompeuses : il s’agit en fait de quelqu’un de très sensible et qui se montre très protecteur envers ceux qu’il aime (oui, c’est un peu cliché, mais cela passe plutôt bien). Le récit est mieux construit que dans le volume précédent et son ton plus sérieux le rend également plus intéressant. A noter que le dernier chapitre nous offre un épisode spécial Noël mettant en scène Takamiya et Izumi et que c’est là que se trouve la seule scène coquine du volume. Pour ce qui est des graphismes, il n’y malheureusement pas encore d’amélioration : le style fait toujours un peu vieillot et les personnages ont des problèmes de proportions au niveau de la silhouette et, surtout, au niveau des visages. En tous cas, ce deuxième volume est meilleur que son prédécesseur : pourvu qu’il en soit de même pour la suite.
