L'histoire :
Reiji et son médecin de frère ont organisé une rencontre dans un grand hôtel avec Naoya et son tuteur officiel, Kajiwara, pour parler du devenir du jeune homme. Reiji souhaiterait que Naoya reste chez lui car il s’est beaucoup attaché au garçon. De plus, changer de nouveau d’environnement pourrait être néfaste pour Naoya qui a déjà assez de problèmes comme cela. Kajiwara est ennuyé car il préférerait quant à lui que l’adolescent revienne sous son toit plutôt que de rester chez Reiji. Au même moment, Aizawa, le patron de la société Midori, est en négociations avec un Kanbayashi mais les affaires ne se passent pas aussi bien que prévu. Furieux, Aizawa finit par s’en aller et sa colère monte encore d’un cran quand il croise Naoya : il était persuadé que le jeune homme était mort et, ne supportant pas sa présence, il lui colle alors une gifle. En voyant cela, Kanbayashi est sûr d’avoir fait le bon choix en refusant de faire affaires avec Aizawa. C’est alors que Reiji les rejoint et, Kanbayashi étant en fait le client n°2 du Blue Boy, l’atmosphère se détend aussitôt. Finalement, Naoya reste avec Reiji mais le garçon n’a pas fini d’être rattrapé par son passé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume centré autour de personnages secondaires, celui-ci revient sur l’histoire du deuxième volume, à savoir celle de Naoya et Reiji Aoe. L’intrigue se concentre essentiellement sur le drame qu’a vécu le garçon lorsqu’il n’avait que treize ans : on découvre enfin qui est responsable et pourquoi sa famille a été tuée. Du coup, le ton devient plus sombre et triste, la relation entre Naoya et Aoe servant principalement à nous montrer que l’adolescent n’est pas aussi seul au monde qu’il le croit. Cependant, cette partie n’occupe que la première moitié du volume, le reste étant occupé par deux histoires bonus : la première nous présente la fameuse sortie à 4 entre Naoya et Reiji Aoe et les deux Izumi (ces derniers fêtant ensuite l’anniversaire de leur rencontre de manière très chaude), puis la seconde décrit un bref passage sur Ryôichi. Le scénario devient donc un peu plus mature, contrairement aux graphismes qui se contentent de rester moyens : le tramage est toujours aussi minimaliste pour un rendu très souvent disgracieux et les personnages sont expressifs à défaut d’avoir des silhouettes correctes. Cette série est donc surtout à suivre pour son scénario et aurait donc fort à gagner si les dessins s’amélioraient.
