L'histoire :
A l’hôpital, tous les employés féminins sont sous le charme du docteur Aogiri mais l’infirmier Shima semble quant à lui le détester. La plupart des gens pensent que cela est du au fait que le premier est un serpent et le deuxième une mangouste mais la situation est en fait bien plus compliquée que cela. En réalité, cela fait dix ans que Shima et Aogiri se connaissent : ils se sont rencontrés au lycée et se sont éveillés au sexe à cette époque là en se touchant mutuellement. Seulement, leurs parents respectifs ne supportaient pas qu’ils traînent ensemble (mangoustes et serpents ne sont pas faits pour être ensemble) et les deux jeunes gens furent alors séparés. Ils se sont ensuite retrouvés quelques années plus tard quand Aogiri s’est fait engagé dans l’hôpital où travaillait Shima. Ce dernier ne voulait alors absolument pas revoir son ancien ami car il était dingue de lui à l’époque et qu’il ne voulait donc pas se faire contaminer à nouveau par le poison d’Aogiri...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on croyait avoir touché le fond dans le volume précédent, c’était parce qu’on n’avait pas encore pu lire celui-ci qui véhicule trois axes scénaristiques lamentables. Jugez plutôt : tout d’abord on le droit au sex friend qui met un préservatif « spécial » pour tomber enceint (la logique tordue !), puis à deux des frères de Kinumasa (le petit ami de Norio) qui veulent prendre Norio sans lui demander son avis (de toute manière, il est drogué et ne peut plus bouger, alors...) pour qu’il apprenne à maîtriser sa forme animale et ainsi devenir une bonne femelle (rappelons que c’est un garçon), et enfin à Kunimasa qui s’en fout de savoir qui couche avec son petit ami du moment qu’il est le premier à lui passer dessus (et le féconder tant qu’à faire). Ajoutez à cela une narration mal maîtrisée et des évènements prévisibles et là on tient une histoire tout ce qu’il y a de plus mauvaise. Graphiquement non plus ce n’est pas cela (même si la qualité de l’édition en elle-même s’est améliorée en changeant de papier) car il n’y a pas vraiment d’amélioration en vue et le seul point positif reste le dynamisme du découpage. Pour le reste, ce n’est pas convaincant du tout : les personnages sont mal proportionnés et vraiment pas beaux à voir, plusieurs d’entre eux se ressemblent et on a du mal à les différencier, il n’y a presque pas de décors, l’usage du tramage est minimaliste... Bref, un troisième volume à l’image des autres : navrant.