L'histoire :
Michihisa fait la sieste non loin de la plage lorsque le brouhaha d’une séance photo trouble sa quiétude : trois jeunes hommes s’improvisent photographes et couvrent une belle jeune fille de compliments. Mais la séance dérape lorsqu’ils commencent à déshabiller leur modèle contre sa volonté. Heureusement pour elle, Michihisa intervient : déguisé en monstre à l’aide d’un gros tas d’algues qu’il a enfilé sur lui, il met en déroute les assaillants de la jeune femme. Cette dernière, sous le coup de la panique, se retourne sur celui qui est pourtant son sauveur et le frappe avant de se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un vrai monstre ! Sans le remercier ni s’excuser, la jeune femme grimpe sur son scooter mais la machine refuse de démarrer : une bougie s’est encrassée. Heureusement que Michihisa est là pour remettre ça d’aplomb. Mais, même après la réparation, le scooter refuse toujours de bouger : il n’y a simplement plus d’essence. La jeune fille, Shiori, explique alors à Michihisa qu’elle comptait refaire le plein bientôt avec l’argent qu’aurait du lui rapporter la séance photo mais que, vu les circonstances, elle ne peut pas repartir et va finalement dormir sur la plage… Le soir, Michihisa est rentré chez lui au restaurant « Blue Ocean » mais repense à Shiori et retourne la voir. Il constate alors qu’elle est effectivement partie pour camper sur la plage et partage avec elle quelques sandwichs qu’il a ramenés. Touchée par l’attitude du jeune homme, Shiori le drague et tous deux font finalement l’amour sur la plage. Après cela, le garçon lui propose de venir travailler au restaurant car on y recherche en ce moment une nouvelle serveuse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré le fait que cette série soit plus récente que la précédente de l’auteur à avoir été éditée en France, Ulala ma colocataire, la première chose qui choque à la lecture de Sexy holidays est que les graphismes sont moins bons ! Et, comme toujours, c’est dans tout ce qui n’est pas sexuel que cela se constate le plus dans le style de l’auteur : vêtements, personnages masculins, et vues de loin représentant des personnages entiers dans des planches frisant l’amateurisme. Si on rajoute à cela des incohérences graphiques (et la première apparaît dès la troisième page en noir et blanc : un haut de maillot de bain aux ficelles détachées se retrouve remis en une seconde par magie !) alors que les dessins sont censés être l’atout majeur d’un hentaï (d’autant que celui-ci ne se rattrape vraiment pas par son scénario), on a déjà envie de refermer ce tome alors que seulement quelques pages ont été parcourues. Et parlons-en du scénario : en plus d’être mauvais, les dialogues sont spécialement idiots eux-aussi (et, là encore, dès les premières pages). Quant aux scènes X, en plus de montrer des personnages féminins aux proportions fantaisistes (on peut faire des gros seins sans aller jusqu’à rendre l’ensemble difforme quand même !), elles ne sont pas particulièrement attractives : censure aux endroits stratégiques, mise en page surchargée, plans pas toujours bien choisis, positions improbables… Que dire, si ce n’est que c’est mauvais ?