L'histoire :
Après avoir fait l’amour à Shiori, Michihisa lui annonce qu’il veut se trouver un petit boulot pour le reste de l’été. Le jeune homme commence à se demander s’il arrivera finalement à avoir assez d’argent pour partir à Hawaï avec Shiori et, le lendemain matin, cette dernière fait part de la décision de Michihisa à Mizuki, la belle-mère du garçon. Celle-ci lui demande alors s’ils sont officiellement en couple mais la jeune fille lui répond qu’elle ne peut encore considérer Michihisa comme son petit ami, principalement car il n’est pas amoureux d’elle mais de Mizuki elle-même. Dans la journée, Mizuki voit Michihisa et lui propose à nouveau de travailler au restaurant mais ce dernier refuse : il ne veut pas travailler dans l’établissement qui appartient à son père car il déteste ce dernier. D’ailleurs, Michihisa ne veut pas parler de son père plus longtemps et étreint alors sa belle-mère avant de la déshabiller pour lui faire l’amour…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Passons rapidement sur la partie scénario qui n’apporte rien d’intéressant, encore moins que dans le premier volume s’entend, et qui n’est qu’une succession de petites scènes de la vie en été du héros et de ses amies peu farouches, avec un faux fond d’histoire qui traîne par-ci par-là pour faire bonne figure. Venons-en directement aux graphismes : des personnages qui ne ressemblent à rien et dont les proportions varient d’une case à l’autre, des perspectives improbables, des mouvements tout sauf réalistes, des décors à pleurer tellement ceux-ci sont soit mal intégrés, soit vides, soit de travers, un travail d’adaptation graphique qui dépasse très souvent les limites de l’inacceptable concernant les textes inscrit sur les objets (certaines fins de mots manquent et varient d’une case à l’autre, d’autres textes sont de travers…)… Même la couverture se paye le luxe d’être moche, c’est dire ! Bref, rien ne va graphiquement bien ! Même les scènes X, qui sont pourtant le cœur de l’ouvrage puisqu’il s’agit d’un hentaï, s’avèrent assez peu intéressantes et souffrent des mêmes soucis que dans le premier opus, principalement la surcharge des dessins et la censure qui rendent ces planches particulièrement inutiles. Bref, ce deuxième et dernier tome est mauvais et on ne s’en souviendra que comme étant le moins beau des hentaï jamais traduit en français à ce jour.
