L'histoire :
Le roi démon, Exoda C. Claw, s’est endormi pendant sa partie de pêche. Il est tiré de son sommeil par l’arrivée d’une petite fille, prénommée Lillian, lorsque celle-ci s’écrie qu’un poisson mord à l’hameçon. Ne connaissant pas l’identité d’Exoda, la gamine lui demande si le roi démon qui habite sur l’île est méchant. Leur conversation est alors interrompue par l’arrivée de Marple qui amène son repas à Exoda et tous les trois en profitent pour déjeuner ensemble. Pendant ce temps-là, Galette se bat contre un monstre en compagnie de quelques hommes. En effet, depuis quelques temps, la population de l’île s’est enrichie et, si les femmes sont encore en majorité, les hommes sont de plus en plus nombreux : il s’agit essentiellement de nomades qui ont fui leur pays. Après avoir abattit le montre, Galette plante son épée au sol et se met à genou pour prier les dieux. Cette tradition lui venant de son grand-père, la princesse se met alors à penser à lui d’autant plus que l’homme s’enrhume tout le temps à cette période de l’année. Au même moment, son grand-père est effectivement malade mais vient néanmoins d’accepter une mission de la plus haute importance ordonnée par l’empereur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que l’histoire prenne un peu plus de profondeur, la lecture de ce volume s’avère aussi pénible que pour ses prédécesseurs mais pour des raisons différentes. En effet, l’intrigue se concentre autour de Galette et de sa famille : la princesse tente de se montrer forte mais son pays lui manque terriblement, tandis que là-bas se déroulent des conflits politiques importants. Néanmoins ceux-ci sont obscurs et on n’en saisit pas vraiment l’enjeu. Au-delà d’une histoire peu intéressante, le gros problème vient surtout de la narration maladroite et chaotique : les nombreux sauts dans le temps sont mal gérés et pas toujours évidents à deviner, ce qui fait qu’on est souvent dérouté et qu’on a du mal à suivre. En revanche, les graphismes se montrent corrects : découpage dynamiques, tramage abondant, personnages expressifs… Par contre, les poitrines de ces demoiselles sont mal faites et peu réalistes : on dirait des rond posés sur elles ! Bref, la lecture se montre une fois de plus peu intéressante.