L'histoire :
Le combat contre Gozzoros fait rage mais, rapidement, le monstre révèle sa supériorité : les coups portés par les jeunes femmes ne lui enlèvent qu’un point de vie tandis qu’il n’a pour sa part aucun mal à les envoyer valser. C’est ainsi que la plupart des combattantes se retrouvent à terre, blessées ou ensevelies sous des gravats. Galette, qui ne supporte plus de voir les autres se faire battre, fonce à son tour sur Gozzoros pour lui enlever les trois points de vie qu’il lui reste mais, malheureusement, elle n’est pas assez forte pour cela. A bout de force, elle s’écroule à son tour sur le sol, ses yeux laissant échapper des larmes de sang. En apprenant cela, Christina est bien ennuyée mais refuse de sonner la retraite car elle sait que les combattantes ne voudront jamais céder. Finalement, la princesse décide de se rendre elle-même sur le champ de bataille : jusqu’ici, elle a toujours laissé faire Galette qu’elle admirait et jalousait, mais il est temps pour elle de se prendre en main et de réagir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le combat contre Gozzoros entamé dans le volume précédent trouve sa conclusion dans ce « dernier » volume. Puis, deux nouvelles aventures attendent Galette et Christina : les deux demoiselles revivent toujours la même journée dans une maison habitée par une étrange jeune fille, avant que les habitants de Shina Dark ne se rendent sur l’île de Poponko. Une fois n’est pas coutume, chacun de ces passages est relativement plaisant à lire car la narration est moins chaotique que dans les volumes précédents. En revanche, leur déroulement est prévisible et le ton général est souvent simplet. Par ailleurs, on a l’impression de lire un tome de transition, les chapitres se suivant sans vraiment de lien, et cet effet est renforcé par l’apparition dans les dernières pages de six guerriers et un héros légendaire, alors qu’il s’agit soit disant du dernier volume ! Visiblement, ce passage consacrée aux « princesses de lune » ne concerne qu’une partie de l’univers de Shina Dark et il semble plutôt évident que les auteurs ont (ou avait originellement) prévu de poursuivre leur récit. Quant aux graphismes, les scènes d’action ont elles aussi gagné en fluidité et l’abondance de fan-service ne déplaira pas à ces messieurs même si certaines (trop grosses) poitrines ont un effet disgracieux. Au final, ce quatrième volume « termine » la série en queue de poisson, nous laissant complètement perplexes, voire carrément déçus de ces chapitres qui ne concluent rien si une suite ne devait jamais voir le jour.