L'histoire :
Pour arrondir ses fins de mois, Nozomi participe à des combats de rues : malgré sa silhouette élancée, le jeune homme est très fort et n’a jamais connu de défaite. Un jour, il est tellement sûr de lui qu’il déclare qu’il deviendra l’esclave ce celui qui arrivera à le battre. Malheureusement pour lui, il est pris au mot pour un inconnu. Les deux hommes se battent donc et c’est l’inconnu qui remporte la victoire. Nozomi ne veut bien évidement pas devenir son esclave mais il se fait alors assommer par l’inconnu. A son réveil, le jeune homme est nu dans une chambre qu’il ne connaît pas. Soudain, un écran de télévision s’allume et un homme lui annonce qu’il fait désormais partie du site Digital Angels et qu’il est en permanence sous vidéo-surveillance, les images de sa chambre pouvant être visionnées sur Internet. Pour devenir libre, il va devoir faire en sorte qu’il y ait 50 000 visites sur la page web de sa chambre. Nozomi est sous le choc et le sera encore plus en apprenant que le site veut en fait désactiver un ordinateur qui filme toute la ville à l’insu des gens et qui se trouve sur la Lune !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n’est pas la première fois que l’on croise Makoto Tateno qui nous a déjà présenté des séries comme School of the muse ou Yellow. Ici, la mangaka s’essaye à un autre genre puisque le récit plonge dans la science-fiction : en effet, on apprend que toute la ville est surveillée par un ordinateur présent sur la Lune et dont les trois terminaux sont sur la Terre, et que le site de voyeurisme Digital Angels essaye de le débrancher... Certes, le but n’est pas d’être réaliste mais il faut bien admettre que le synopsis n’est franchement pas engageant tellement il est tiré par les cheveux. Malheureusement, l’histoire confirme rapidement cet état de fait et la progression de l’intrigue a beau être rapide, on a du mal à suivre l’enchaînement des évènements. Quant aux graphismes, l’ensemble est tout juste correct et les scènes d’action ne sont clairement pas ce que l’auteur a fait de mieux (heureusement, elles ne sont pas nombreuses). Par contre, ces messieurs sont tous beaux à regarder et expressifs (même si on regrette quelques ressemblances entre certains), le découpage est soigné et le trait est plutôt fin. Une première partie qui laisse très dubitatif donc : peut-être que la suite saura nous faire changer d’avis...