L'histoire :
Cela fait maintenant trois semaines que Coyote et Hermès ont disparu en enlevant Kai et que la Lune observe en permanence la ville d’Aurora désormais surnommée la « ville sans sommeil ». Depuis, Nozomi est déprimé car la trahison de Coyote lui a brisé le cœur. Néanmoins, il n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort car il doit s’occuper de Gyokuto et Sôma. Un jour, alors qu’il revient des courses, Lahti arrive à son tour à l’appartement : il est venu montrer au trio le résultat de ses recherches sur Isis. Il a en effet pu remonter l’historique jusqu’à 100 ans en arrière, à l’époque de la création de l’ordinateur, et a fait une découverte intéressante sur les 4 ingénieurs qui l’ont conçu : Nozomi, Gyokuto et Sôma sont les descendants de trois d’entre eux et le dernier ressemble trait pour trait à Hermès. C’est sans doute pour cela que Coyote a fait en sorte de les rassembler mais Nozomi n’en comprend pas la raison. Il accepte donc de se joindre à Lahti pour continuer les recherches et retrouver Coyote...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Franchement pas convaincu par le premier volet, c’est avec de l’appréhension que l’on ouvre celui-ci, et force est de reconnaître que le récit s’est amélioré. Tout d’abord, le côté voyeurisme a presque totalement disparu et l’intrigue se concentre donc sur la destruction d’Isis. Du coup, il se dégage une pointe de suspense et on accroche déjà un peu plus à l’ensemble, d’autant plus que la narration s’est elle aussi améliorée (les transitions sont moins abruptes et plus cohérentes). Cependant, on n’atteint pas encore quelque chose de passionnant et les explications auxquelles on a le droit ont certes le mérite de tout dévoiler mais aussi - et surtout - l’inconvénient de plomber le récit avec un mélange de mythologie grecque assez rébarbatif. Le rendu des graphismes se maintient et les personnages souffrent moins de ressemblance entre eux. De plus, on a le droit à quelques scènes coquines qui réchauffent le tout. Malgré cette deuxième partie plus intéressante, ce diptyque reste globalement très moyen et ne constitue donc pas un titre indispensable.