L'histoire :
Morinaga est allé à son bar gay habituel et il confie ses malheurs au barman : la façon dont So-Ichi l’a étreint la dernière fois indiquait clairement les sentiments du jeune homme mais ce dernier refuse toujours d’admettre la vérité. Blasé, le barman se dit que Morinaga est juste maso et qu’il a autre chose à faire que d’écouter tout cela. Pendant ce temps, So-Ichi travaille à l’appartement mais il a du mal à se concentrer car un tas d’objets lui rappellent ses ébats avec Morinaga, ce qui le trouble : il ne comprend pas ce qui peut le mettre dans un tel état. Lorsque Morinaga rentre enfin, So-Ichi ne lui parle presque pas et peine à lui demander un dossier. Le lendemain à l’université, Morinaga est convoqué par le professeur Fukushima. Celui-ci lui annonce que M. Hamada, un des doyens de l’université Hamamatsu, lui propose un travail dans un laboratoire pharmaceutique de renom...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on est habitué à voir Morinaga se languir d’amour pour un So-Ichi qui refuse d’admettre ses sentiments, la situation va se montrer bien différente dans ce septième volume. Les premières pages nous laissent d’abord croire qu’on va avoir le droit aux mêmes passages que d’habitude mais, bien vite, l’intrigue prend une autre tournure : Morinaga reçoit une proposition de poste dans une autre ville et son ancien petit ami (et premier amour) refait surface. C’est donc So-Ichi qui va être troublé : non seulement il n’apprécie pas que Morinaga lui cache des choses, mais il a en plus de quoi réellement s’inquiéter (enfin, en partie). Cette inversion des rôles est très agréable et pas uniquement parce que cela change de l’ordinaire : cela permet également aux personnages de sérieusement réfléchir à l’avenir, et la conversation/dispute en fin de volume met des choses au clair, tout en nous promettant une suite intense sentimentalement. On trépigne d’impatience !