L'histoire :
Les terroristes qui en veulent à la vie de Mlle Goto n’ont toujours pas été arrêtés. Pour l’apparition publique de la politicienne aujourd’hui, le dispositif de sécurité a été renforcé, notemment à l’aide d’une centaine de policiers. Pourtant, Hama sait que les chasseurs de vampires attaqueront quand même car ils sont au pied du mur. Pendant qu’elle sert la main à des personnes de la foule, Mlle Goto sent une piqure sur un doigt. Quelques instants plus tard, la jeune femme se sent mal, mais Hama avait prévu une ambulance à l’avance au cas où. Une fois qu’elle est installée à l’intérieur, un ambulancier se présente et dit avoir pour ordre d’emmener la femme à l’hôpital. En route, il téléphone à un complice qui se serait infiltré quelque part. La conversation est interrompue lorsque la jeune femme à l’arrière se lève et attaque le conducteur : en réalité, il s’agissait d’Akira qui se faisait passer pour Mlle Goto dans le but de piéger l’un des terroristes. Pendant ce temps, le complice de ce dernier, déguisé en policier, s’est infiltré dans le bâtiment où se repose la jeune femme, sous la garde de Hama. Lorsqu’il pénètre dans la pièce, l’homme du groupe de chasseur de vampires attaque immédiatement Hama avec un poignard en argent car il sait que c’est un métamorphe. L’homme pense l’avoir tué, mais il ne sait pas que Hama n’est pas un métamorphe ordinaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un peu moins prenant et avec un scénario plus stéréotypé que le premier opus, ce second volet reste malgré tout lisible à défaut d’être transcendant. L’action y est moins présente, le fan-service renforcé de manière ridicule, et le déroulement n’avance pas tant que cela. Le vrai point d’intérêt vient cette fois encore des flash-backs concernant Hama, qui décrivent comment ce dernier est passé du statut d’être humain à celui de métamorphe, et qui plus est d’un type particulier. Pour le reste, l’histoire avec les terroristes est assez mal gérée puisque Hama, après avoir mis un super plan en place, se laisse avoir comme un débutant. Du côté des méchants, ce n’est pas tellement mieux, avec un plan inutilement alambiqué. En parallèle, l’arrivée d’un nouveau protagoniste dans la vie de Hama amène un peu de dynamisme, mais cela a finalement un rendu assez factice, ce ressort scénaristique servant surtout à faire avancer la relation Hama / Goto. Graphiquement, l’auteur fournit des planches travaillées mais qui manquent toujours de dynamisme, et le découpage très classique n’arrange rien de ce point de vue. En bref, on lira le prochain et dernier volet, mais encore une fois, surtout pour découvrir la fin du background de Hama plutôt que pour le récit principal qui manque un peu d’intérêt.