L'histoire :
Sur les remparts du Vearn Palace, les membres de la compagnie de Daï affrontent toujours la garde de Hadlar, les pièces d’échec en orichalque. Hyunckel se débarrasse de Hym sans mal et est bientôt rejoint par Maam qui vient quant à elle de battre Albinass. Tous deux s’apprêtent à se rendre auprès de Daï lorsqu’une énorme explosion retentit derrière eux : il s’agit de Pop, qui se bat contre Sigma sur un autre rempart. C’est le pire ennemi contre lequel le magicien pouvait tomber car celui-ci possède le miroir de Shahr qui lui permet de renvoyer toutes les attaques magiques. Voyant que Maam s’inquiète pour Pop, Hyunckel la rassure et la convainc de faire le point sur ses sentiments avec le jeune homme. Tandis que Hyunckel rejoint Daï, Maam part donc retrouver Pop qu’elle retrouve en très mauvaise posture face à Sigma... Pendant ce temps, Daï a commencé son combat contre Hadlar et l’énergie qu’ils dégagent tous deux est tellement grande que le choc de leur aura forme une boule de vent brûlant autour d’eux, empêchant quiconque de les approcher. Pour le moment, les deux ennemis se battent uniquement à mains nues car ils attendent le moment propice pour utiliser leur arme en sachant que cela marquera d’une manière ou d’une autre la fin du combat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Proposant principalement deux combats de grande envergure ainsi qu’une mise au point sur les affaires de cœur entre Maam et Pop, ce nouveau tome se montre prenant du début à la fin. Tout d’abord, le combat de Pop contre Sigma nous offre quelques frayeurs. En effet, le jeune héros semble bien impuissant face à un ennemi insensible à la magie. Comment le magicien va-t-il bien pouvoir s’en sortir ? Puis, l’affrontement de Daï contre Hadlar se montre des plus impressionnants. Là encore, le combat est loin d’être gagné d’avance pour le jeune humain qui est pourtant plus fort qu’il ne l’a jamais été. Si les combats sont prenants et intenses (sans pour autant tirer sur la corde; ils sont relativement courts finalement), on regrette un peu la surenchère de superlatifs pour décrire chaque nouvelle technique : à chaque chapitre, Daï semble sortir son coup ultime, mais finalement moins ultime que le coup suivant... Mais bon, cela fait partie des rebondissements classiques dans ce genre de shônen... Le dessinateur est en pleine forme et nous offre de très belles planches, mais on regrette que le tramage soit toujours aussi désespérément peu présent et les décors une simple formalité, tout étant concentré sur les protagonistes. Par contre, les effets de style sont très travaillés et on sent bien que le dessinateur a également passé un cap quant à sa mise en scène, son découpage et les plans choisis. Un volet qui ne déçoit pas en regard à ce qu’il promettait. Vu la fin, le prochain tome s’annonce également des plus intense et des plus difficiles pour les héros déjà bien fatigués. A suivre donc, comme toujours...