L'histoire :
Crocodine et Pop sont venus libérer Daï du glacier dans lequel il est prisonnier depuis son combat avec Hadlar mais leur chemin est barré par un groupe de monstres parmi les plus puissants de la légion des sorciers, mais ce n’est pas tout : Zaboéra en personne est venu les affronter ! Ses plans sont pourtant contrés assez rapidement car Crocodine ne fait qu’une bouchée des monstres pendant que Pop libère Daï de la glace. Pour en finir de manière définitive, Zaboéra lance alors son attaque la plus puissante mais une créature fait son apparition et s’interpose devant Pop et Daï pour les sauver. Il se présente alors comme étant un pion, le plus faible des membres de la nouvelle garde de Hadlar, créé par ce dernier à l’aide d’un sort interdit à partir d’une pièce d’échec en orichalque. Comme Zaboéra est venu sans en avoir reçu l’ordre, le pion est venu le récupérer : Daï et les autres affronteront de nouveau Hadlar en temps voulu, dans un combat à la loyale...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca y est, cette fois, comme le dit l’auteur lui-même en commentaire de ce 18ème tome, l’histoire rentre dans son axe final et tout est mis en place dans ce tome pour amorcer cela : Daï est sauvé, lui et ses compagnons profitent de quelques jours de calme pour chacun réaliser un entraînement intensif, les humains rassemblent les héros du monde entier en vue d’attaquer les mortes terres, et enfin les méchants eux aussi voient quelques évolutions au sein de leur groupe. Tout d’abord, les nouveaux venus qui ont été créés par Hadlar nous sont présentés et on se rend d’ores et déjà compte que ceux-ci sont les plus forts adversaires que les héros auront jamais rencontrés jusqu’ici puisque même le plus faible des membres de la garde en orichalque est capable de résister aux sorts les plus puissants. Ensuite, l’Empereur Vearn décide de faire un peu de ménage dans ses rangs et cela nous mène à un affrontement entre la mort et le père de Daï... On apprend également quels sont les véritables desseins de Vearn et, avec ces révélations, l’auteur finit de faire le tour de la situation : les cartes sont redistribuées et les choses sérieuses vont pouvoir commencer, à savoir le combat final de l’armée des héros contre celles des sbires du mal. L’auteur met en images tout cela avec un trait net mais parfois encore un peu maladroit : les personnages, le tramage et l’encrage sont la plupart du temps soignés, mais il manque tout de même pas mal de décors et le découpage des planches est efficace dans les scènes d’actions mais un peu ennuyeux le reste du temps. Bref, tout n’est pas encore au top mais on sait que l’auteur continuera d’évoluer pour atteindre petit à petit le niveau qu’il aura sur Beet the vandel buster (Kana), et on reste tout de même sous le charme de ses graphismes aux visibles influences d’un Toriyama des débuts. Ne boudons donc pas notre plaisir, d’autant plus que Dragon Quest fait partie de ces « premiers » mangas à avoir été édité en France et qu’il confirme de nos jours avec cette réédition qu’il fait partie des classiques de ce genre ; un classique que les amateurs de shônen se doivent d’avoir lu.
