L'histoire :
Le combat entre Kiichi et son prochain adversaire va bientôt commencer. Tandis que Kiichi fait des échauffements, son manager lui donne des détails sur son challenger prénommé Shion. Il s’agit d’un prêtre catholique extrémiste et qui se transforme en véritable démon sur le ring. Pendant ce temps-là, l’entrée de l’entrepôt dans lequel est organisé le combat est très contrôlée : tous les yakusas doivent déposer leurs armes pour éviter un quelconque problème durant le match. L’heure du duel approche de plus en plus et Shion attend Kiichi sur le ring en psalmodiant des versets. Une fois les deux hommes face à face, le prêtre demande au jeune homme de ne pas le considérer comme un humain car ce sera ainsi plus facile de le tuer. Mais Kiichi préfère rester fidèle à ses convictions et aux lois du Nadashinkage : il n’a pas l’intention de voir son adversaire comme un démon, ni même de le tuer. D’un commun accord, les organisateurs du match décident que, pour une fois, tous les coups sont permis. Aucun geste n’est interdit : le combat peut enfin débuter…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la continuité de son prédécesseur, ce deuxième volume de Free fight nous plonge dans des combats très violents : non seulement la force des adversaires est considérable, mais le sang et la chair sont aussi montrés de façon assez crues. Autant dire que cette série n’est pas pour les âmes sensibles ! Cette rage présente chez les combattants n’est pas sans nous rappeler le film Gladiator, auquel l’auteur fait d’ailleurs un clin d’œil. Toujours dans les références, et pour conserver le lien avec la précédente série Tough (chez Tonkam), l’auteur fait intervenir d’anciens personnages qui devraient jouer un rôle important, voir déterminant, dans les prochains volumes. Par contre, il est dommage de voir que les techniques improbables, pour ne pas dire impossibles, sont toujours là, même si elles sont moins nombreuses qu’avant. Quant aux dessins, ceux-ci sont toujours soignés. Les scènes d’action sont précises et dynamiques, mais on émettra un soupçon de regret pour les décors trop peu présents. En clair, si vous aimez les combats violents avec un scénario relativement limité, Free fight est la série qu’il vous faut !
