L'histoire :
Malgré son agression, Kikuta a eu de la chance car cela s’est passé dans les couloirs de l’hôpital et il peut donc rapidement de faire soigner. Néanmoins, sa plaie au bras est assez méchante : le médecin doit donc l’anesthésier en piquant directement à même la blessure avant de faire les points de suture. Kiichi, qui était là quand tout cela s’est passé, est un peu dégoûté par la nature des soins mais Kikuta, quant à lui, a l’esprit ailleurs : il se demande ce que le singe pouvait bien lui vouloir et a terriblement peur de son prochain adversaire, la géant Joachim. Au même moment, Dogen apprend que Kikuta a été blessé et risque de ne pas pouvoir combattre, ce qui est une véritable catastrophe : il a misé un milliard sur la victoire du blessé et ne tient pas du tout à perdre cet argent, surtout pour un forfait. Un peu plus tard, le docteur Toshikawa se présente à Kikuta pour lui proposer de le rendre très fort - un « super-Kikuta » en quelque sorte - grâce à un produit qu’il a mis au point. Kiichi refuse l’offre à la place de Kikuta mais la peur qui a envahi ce dernier pourrait être plus forte que lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès le début de ce volume, l’auteur nous présente la triste réalité du sport professionnel à travers le personnage de Kikuta qui est agressé un peu avant son match avant d’accepter de se faire injecter de la drogue pour être plus fort. Pendant ce temps-là, Kiichi décide de créer une nouvelle technique mais il va lui falloir pas mal d’entraînement. L’histoire est donc à peu près cohérente mais cela ne dure hélas que pendant la première moitié du volume : à partir de là, l’auteur nous présente à nouveau des combats où les coups ont des conséquences absolument pas crédibles (notamment le duel Kikuta / Joachim), ainsi que des capacités d’analyses hors du commun (comme si, à un mètre de distance, il suffisait de regarder quelques secondes une peinture pour deviner qu’il y en a une autre en-dessous alors que même les experts sont passés à côté de cela !). Cela est d’autant plus dommage que les graphismes sont vraiment très bons, qu’il s’agisse de la morphologie des personnages, des animaux ou bien encore des décors. Néanmoins, les premiers chapitres atténuent notre déception et nous laissent une bribe - certes petite - d’espoir.
