L'histoire :
Jotaro et Jolyne, traqués par Jongalli A et les gardiens de la prison maintenant que l’alarme est donnée, sont presque arrivés dans le couloir dont la fenêtre mène sur la plage où un sous-marin les attend. Mais une dispute éclate entre le père et la fille, et deux gardiens ont le temps d’arriver jusqu’au tournant du couloir où il se trouvent. La chance semble pourtant être de leur côté car le premier homme ne remarque rien d’anormal et veut faire demi-tour, mais c’était sans compter sur le second gardien qui se rend compte immédiatement que la grille du couloir a été forcée. Au grand étonnement de Jolyne et Jotaro, le gardien qui semblait n’avoir rien vu sort alors une arme et abat son collègue de sang-froid ! En réalité, il s’agissait de Jongali A qui s’était déguisé et Jotaro s’apprête donc à l’affronter. Soudain, le père de Jolyne remarque le stand de son ennemi : il s’agit du Manhattan Transfer qu’ils avaient vu dans leur rêve ! Cela signifie donc qu’ils se trouvent toujours dans un rêve, à moins que ce ne soit malgré tout la réalité et que l’ennemi leur ait intentionnellement révélé les pouvoirs de son stand à l’avance, ce qui n’aurait aucun sens... Arrêtant le temps au moment où Jolyne risque de se faire cribler de balles, Jotaro comprend alors qu’ils ont été piégés : un second ennemi se trouve en effet dissimulé dans le couloir, et c’est probablement lui qui a orchestré toute cette mise en scène...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En dehors du retour de Jotaro Kujo, le précédent opus ne faisait pas grandement avancer les choses et était presque entièrement dédié au combat. Si ce second volume était prenant de par un multi-affrontement dantesque à travers plusieurs niveaux de rêve successifs qui ne permettaient ni au lecteur ni aux protagonistes de savoir s’ils se situaient ou non dans la réalité, ce nouveau tome est quant à lui plutôt intéressant pour les avancées qu’il apporte. En concluant l’action entamée précédemment, ce troisième volet va donc faire un peu bouger les choses : Hermes y découvre à son tour son stand, puis s’allie avec Jolyne afin de résoudre les différents mystères qui les entourent et qui menacent leur vie. En grosse partie dédiés à Hermes donc (en plus de son « éveil », la jeune femme doit en effet affronter un nouveau prisonnier disposant lui aussi d’un stand), ces chapitres ne traînent heureusement pas trop en longueur et permettent également d’en apprendre un petit peu plus sur le mystérieux petit garçon en tenue de baseball qui hante les couloirs de la prison. Malgré tout, l’action avance toujours un peu doucement, mais rien qui ne dévie ainsi des habitudes du mangaka - arrivés à ce déjà 66ème recueil de la série, les lecteurs fidèles ne seront pas dépaysés. Toujours aussi travaillées, les planches du mangaka sont pourtant un peu moins savoureuses à partir des chapitres sur Hermes. Rien de bien méchant, mais certaines scènes présentent tout de même des personnages aux positions plus tordues que la moyenne, et les décors et combats sont visuellement moins recherchés que précédemment. En laissant Jolyne et Hermes dans une situation des plus critiques dans le dernier chapitre, la fin nous promet un quatrième tome avec de l’action. Maintenant que la longue introduction à cet arc scénaristique est terminée, on espère que la suite nous en mettra donc plein les mirettes.
