L'histoire :
Les trois membres de la force spéciale de sécurité Team Omega de la fondation Izanagi sont en pleine forêt où ils doivent affronter des ennemis. Le trio s’est séparé : tandis que les deux hommes, Gôto et Leon, sont en train de se battre avec efficacité, la jolie Sakuya est quant à elle face à un colosse qui lui pose quelques difficultés. La demoiselle n’est pas en état de communiquer avec ses partenaires et les choses s’aggravent quand il se met à pleuvoir. En effet, dès qu’une goutte d’eau tombe sur Sakuya, la demoiselle se revoit enfant avant de s’imaginer en train de fondre. La jeune fille s’écroule au sol, recroquevillée sur elle-même. Lorsque Gôto s’approche enfin d’elle, Sakuya panique et lui tire dessus. Heureusement, il ne s’agissait que d’un entraînement en temps de pluie et les balles ne contenaient que de la peinture. Néanmoins, l’équipe a une fois de plus échoué au test : Sakuya saura-t-elle un jour se battre quand il pleut ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on n’a rien contre le synopsis qui propose de suivre une unité d’élite, l’histoire développée dans cette série est aussi mince qu’une feuille de papier. Il faut dire que, pour garder beaucoup de mystères, de nombreux éléments sont passés sous silence mais cela nous empêche de bien saisir tout ce qu’il se passe : on ignore ce qu’est le Psy et donc pourquoi il faut le protéger, Sakuya semble victime d’un traumatisme et également d’une double-personnalité mais on a presque l’impression que la demoiselle est une sorte d’extra-terrestre, des complots politiques ont l’air d’avoir lieu en secret et le trio ne remplit des missions en tant que Kerberos que la nuit et mène une vie ordinaire le jour sans que personne ne s’en doute et tout cela sans raison apparente. Le parti pris était un peu périlleux et, hélas, le scénariste n’a pas réussi à rendre cela intéressant ; à la place, on remarque surtout que l’intrigue est confuse, chaotique et donc peu accrocheuse. De plus, les personnages ne sont pas attachants (Sakuya alterne entre pleurnicherie et froideur, Leon est un séducteur sans cœur et Gôto est un peu simplet) et cela n’arrange pas les choses. En ce qui concerne les graphismes, on apprécie d’avoir un rendu dynamique, des scènes d’action fluides et un trait relativement personnel. En outre, les personnages ne manquent pas de charisme ni d’expressivité. On regrettera toutefois la présence de fan-service qui, s’il n’est pas désagréable à regarder, manque cruellement de subtilité, frôlant parfois le ridicule. Une première mission qui relève de l’échec, donc.