L'histoire :
Reiji téléphone à tous ceux qu’il connaît dans l’espoir de retrouver une jeune femme prénommée Mari. Hélas, ses recherches sont vaines. Quand quelqu’un sonne à la porte, il pense que c’est Mari et se précipite à l’entrée. Malheureusement, il s’agit d’une femme qui veut absolument lui faire goûter une boisson énergétique. Reiji finit par accepter et perd connaissance. Lorsqu’il se réveille, il est en présence de six autres personnes dans le même cas que lui. Ils sont apparemment dans une école où toutes les vitres ont été condamnées et sans aucune nourriture. De plus, tous sont dépourvus de leurs chaussures et ceinture. Qui leur a fait ça ? Pourquoi est-ce qu’il y a des caméras dans toutes les pièces ? Et qu’indique le compte à rebours de sept jours ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La mode des survivals en huis-clos n’en finit pas, pour preuve cette histoire qui regroupe sept personnes d’âges et d’univers différents dans un bâtiment fermé de toutes parts. Leurs premiers pas dans leur prison est classique : chacun se présente, tout le monde inspecte les lieux et une théorie est déjà établie sur ce qui leur arrive. Surprise, incompréhension, peur et paranoïa ont le temps de se succéder dans ce premier volet. On assiste également à des alliances, un viol et un meurtre, le récit ne chômant donc pas un instant. Bon, on se doute qu’il s’agit de vengeance et que tous les personnages ont quelque chose à se reprocher (ce dont on est au moins certains pour deux d’entre eux), et les comportements de certains manquent de crédibilité (notamment le fan d’occulte et la fillette). Du coup, le scénario n’est pas optimal et, pour le moment, le résultat est très stéréotypé, classique et convenu. Néanmoins, il ne s’agit là que du début de l’histoire et la suite sera peut-être plus forte en suspense. Quant aux dessins, là non plus rien de bien original mais les personnages ont du charisme et l’ensemble est très correct. Attendons de voir si la suite améliore le tout ou enterre le titre.