L'histoire :
Les lycéens de la ville de Katashina sont en visite scolaire et doivent inspecter les vestiges historiques par groupe de sept. Le groupe de Katori s’est cependant rapidement dispersé et le jeune homme se retrouve seul avec Makihara, une jolie demoiselle qui ne cache pas ses sentiments amoureux pour lui. Hélas, Katori n’est pas intéressé et aimerait bien que la jeune fille lui fiche la paix. Au bout d’un moment, son groupe finit par se retrouver au complet dans le manoir de St Agnia. Ils sont en train de se chamailler quand un évènement étrange se produit : un bruit comme la foudre retentit à l’extérieur et un chemin vers une pièce s’éclaire. Les jeunes gens se dirigent par là et rencontre alors une mystérieuse demoiselle qui leur ordonne de bâtir un royaume divin et les divise en trois catégorie (roi, aristocrates et plébéiens) avant qu’ils ne perdent connaissance. Quand les sept lycéens se réveillent, l’ambiance est tendue car personne ne comprend ce qu’il vient de leur arriver. Ils vont hélas vite réaliser qu’ils sont pris au piège dans une sorte de jeu dangereux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une série de plus qui donne dans le genre « jeu mortel où des jeunes gens s’entretuent » : voilà la première pensée qui nous traverse l’esprit en voyant la couverture de ce volume. Bien évidemment, notre impression se confirme puisqu’un groupe de sept lycéens doit participer malgré lui à un jeu pour créer un royaume. L’originalité ici vient du fait que les personnages ne sont pas obligés de se tuer et que les rôles changent d’un jour à l’autre (le roi qui donne les ordres peut se retrouver plébéien le lendemain et donc doit obéir aux autres). Néanmoins, le déroulement de l’histoire est quant à lui classique et, bien vite, on tombe dans le graveleux avec des ordres à caractère sexuel (il n’y a heureusement pas de viol mais le mauvais goût, la stupidité et le manque de crédibilité sont bien là) sans que personne ne réfléchisse beaucoup. Du coup, on a surtout le droit à une brochette de personnages stéréotypés et pas forcément très intéressants. Le constat est toutefois meilleur du côté des dessins où la qualité est de mise (personnages expressifs, mise en page dynamique...) : hélas, ce n’est pas cela qui fait décoller l’intrigue pour autant. Dommage.