L'histoire :
Le festival culturel du lycée approche et la classe de Serinuma doit décider de l'activité que les élèves vont présenter. Un garçon propose que les filles fassent un maid café, mais ces dernières ne veulent pas être les seules à travailler. Seule Serinuma est du côté des garçons mais... elle veut que toute la classe participe. Finalement, il est décidé de faire un< i>cosplay café auquel tout le monde participera. Quant à Shinomiya, le seul à être dans une autre classe, ses camarades ont décidé de faire une pièce de théâtre, dont il sera la vedette en tant que... princesse ! En apprenant cela, Serinuma n'en peut plus. Déjà qu'elle a décidé de réaliser les costumes de tout le monde, elle demande également à faire celui de Shinomiya. Les préparatifs permettent à tous de passer tant bien que mal du temps avec la jeune fille, jusqu'au soir précédent le festival. Là, lorsqu'ils discutent du programme pour le lendemain, les garçons se disputent : chacun d'eux veut passer la journée en couple avec Serinuma et non en groupe. Finalement, ils décident d'un planning où chacun aura droit à une demi-heure en tête à tête avec la jeune fille, mais toute cette tension l'a mise mal à l'aise. Et cela va s'avérer tout aussi dur à vivre durant le festival...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome plutôt sympathique, principalement car la formule habituelle du shôjo où une jeune fille est courtisée par plusieurs beaux gosses se voyait détournée par le fait que celle-ci est ici une otaku fan de yaoi, cette suite fait un peu plus pale figure car on a perdu l'effet de surprise et, surtout, le coté décalé se fait beaucoup moins ressentir. En dehors d'un chapitre où l'héroïne traîne ses quatre soupirants au comicket (ce qui rappellera des souvenirs amusants à quiconque a déjà vécu une journée à Japan Expo), tout le reste du volume, occupé par la fête du lycée, est en effet plutôt classique. Si on s'amuse un peu moins, on apprend par contre à connaître un peu plus les soupirants de l'héroïne, et ces chapitres mettent également en avant le fait qu'au fond, ils ne sont pas là pour être copains les uns avec les autres mais bel et bien des rivaux en amour. Même si le récit revient dans du très classique, il reste néanmoins agréable à défaut d'être palpitant. Graphiquement, Junko propose un travail tout aussi correct que dans le premier volet, et les chapitres sur le festival, avec les costumes de chacun, permettent de sortir un peu de l'ordinaire. En résumé, un second volet qui, s'il est plus classique, reste à peu près sympathique. On espère néanmoins que le prochain volet fera décoller un peu le scénario, sous peine de voir le concept de départ oublié et le potentiel gâché...