L'histoire :
Démasqué, Kikuzama confesse à son équipe qu’il était autrefois le souffre-douleur de Yokoya et raconte donc ce qu’il a vécu lorsqu’il était au lycée. En classe de terminale à l’époque, Kikuzama a vu Yokoya arriver en cours d’année et, d’entrée de jeu, celui-ci avait l’air louche. Ce dernier se renseigna immédiatement sur les caïds du lycée et se débrouilla pour avoir rapidement de quoi les faire chanter afin d’en faire ses larbins. Puis, en instaurant un système de hiérarchie dont il était au sommet, Yokoya devint le régent du lycée et avait instauré un véritable climat de paranoïa... Aujourd’hui, il ne fait aucun doute pour Kikuzama que Yokoya a dû imposer une dictature du même genre dans son équipe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La troisième manche du Liar Game se poursuit tout au long de ce volume. Après un flash-back improbable dans lequel on nous démontre à quel point Yokoya est un redoutable manipulateur assoiffé de pouvoir, le jeu reprend en effet son cours et les tours de contrebande s’enchaînent en suivant un schéma répétitif : Akiyama trouve une solution, qui est ensuite déjouée par l’équipe adverse (enfin, par Yokoya qui est visiblement le seul de son camp à réfléchir) avant d’élaborer une nouvelle solution, et ainsi de suite... Du coup, le suspense ne prend toujours pas et on s’ennuie à la lecture : on devine les traîtrises, les prévisions de celles-ci et les coups de bluff ne sont pas convaincants, certains enchainements étant d’ailleurs mal menés. Les graphismes ne s’améliorent par ailleurs toujours pas et restent donc très moyens, ce qui n’aide pas non plus à faire passer le scénario. Rien de neuf donc, et rien d’intéressant non plus.