L'histoire :
Même si Akiyama et elle ont remporté la 3ème manche, Nao commence à avoir peur : elle réalise que le montant de leurs dettes est très élevé et s’inquiète de ce qui pourrait arriver s’ils venaient à perdre par la suite. En rentrant chez elle, elle réalise avec étonnement qu’elle avait oublié de fermer sa porte mais ce n’est pas sa plus grosse surprise : le faux avocat l’attend dans son salon. Nao n’en revient pas qu’il ait le culot d’entrer pendant son absence et veut le mettre dehors. L’homme lui annonce être venu pour lui parler de la prochaine manche du Liar Game et la jeune femme n’a donc pas d’autre choix que de l’écouter. Là, elle apprend qu’elle fera équipe avec Akiyama et Fukunaga, ce qui la rassure, mais elle comprend également que jouer contre un autre trio augmente également les chances de perdre. Le jour de la 4ème manche finit par arriver et Nao et ses coéquipiers vont avoir de drôles de surprises car les règles du jeu vont différer de l’accoutumée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois de plus, le Liar Game se poursuit sans convaincre et les personnages ne se montrent guère plus crédibles. Tout d’abord, les prises de conscience de Nao quant au danger que présentent des dettes de plusieurs millions de yens arrivent trop tard (3 manches avant de réaliser le problème, c’est un peu gros) mais ce n’est pas le plus gros souci. Ce qui nous laisse le plus dubitatif quant à la demoiselle est qu’elle semble avoir soudain mis son cerveau en marche et prend même l’initiative de mentir : on a du mal à absorber un tel revirement de situation qui est trop soudain pour paraître cohérent. Quant à Fukunaga, celui-ci semble définitivement devoir participer avec Nao et Akiyama : cette fois, l’auteur lui fait mettre une perruque pour varier le style du personnage mais cela ne change pas grand-chose à son comportement et n’apporte rien non plus à l’intrigue. Pour ce qui est du déroulement du jeu en lui-même, c’est une manche en trois parties qui se déroule et oppose le trio à un autre groupe d’inconnus. Si les explications des tactiques sont moins retorses qu’à l’accoutumée, elles ne sont pas plus intéressantes pour autant et on s’ennuie toujours autant à la lecture. Les graphismes, s’ils observent une petite amélioration, sont encore trop justes et ne facilitent pas beaucoup l’immersion. Bref, pas grand-chose de captivant à l’horizon.