L'histoire :
Akiyama, Fukunaga et Nao ont remporté la partie mais ont utilisé leurs gains pour sauver le trio adverse. Du coup, ils sont toujours endettés et ont repris leur quotidien avec l’angoisse d’attendre la prochaine partie. Alors qu’elle se promène en ville, Nao rencontre justement un organisateur qui vient lui remettre une invitation pour la suite du Liar Game. C’est à contrecœur que la demoiselle le fait donc entrer chez elle et l’homme lui rappelle que le vil Yokoya sera de la prochaine partie. Cependant, Nao n’est pas inquiète : entre Fukunaga qui se range peu à peu de son côté, et les anciens coéquipiers de Yokoya qui en veulent à ce dernier, la demoiselle a beaucoup d’alliés sur qui elle pourra compter... Le jour de la partie, Nao ne retrouve qu’Akiyama à l’endroit indiqué. Là, un homme du LGT les accueille et les fait monter dans un bus pour les amener dans un entrepôt. Ils ont la surprise de voir que les autres joueurs leurs sont étrangers en dehors de Yokoya. En fait, il y a avait trop de joueurs et il a donc été constitué deux groupes : Fukunaga et les anciens coéquipiers sont donc ailleurs. La confiance de Nao va en prendre un sacré coup et le jeu de la pandémie auquel ils vont devoir participer se base énormément sur la confiance...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce neuvième volume commence bien mal : Nao explique à un organisateur qu’elle est persuadée de gagner la prochaine manche car elle aura plein d’alliés et, comme par hasard, ceux sur qui elle comptait ne participent pas au jeu dans la même pièce qu’elle. Quant au jeu lui-même, il s’agit cette fois de la pandémie : tous les joueurs ont une montre avec laquelle ils peuvent fabriquer un vaccin ou contaminer un autre joueur, le but étant d’avoir un maximum de vaccin et d’éradiquer la grippe. Si le fait que Yokoya soit un menteur doublé d’un traître ne surprend personne, on est revanche plus intéressé que d’ordinaire par la partie. Déjà, les perdants n’auront aucune chance de se refaire et devront donc payer leur dette, ce qui constitue un vrai risque. Mais en plus, l’affrontement entre Yokoya et Akiyama est surprenant : la guerre est déclarée et la façon dont ils se mettent ouvertement des bâtons dans les roues est amusante. On est encore loin d’atteindre un récit prenant mais, pour une fois, on ne meurt pas d’ennui et l’exaspération se fait moins ressentir. Un peu de mieux donc, mais pour combien de temps ?