L'histoire :
L’employé du Liar Game explique aux joueurs que les chaises sont disséminées un peu partout sur l’île. Il est interdit de jeter le mobilier à l’eau pour réduire le nombre de places et un dispositif a été mis en place pour s’assurer de l’identité des personnes assises sur les chaises. Toutes les périodes de jeu débuteront par une phase tactique de 10 minutes mais, pour la première, c’est une heure entière qui va être allouée pour laisser le temps aux joueurs de chercher des chaises. De plus, il explique que le choix de la chaise à enlever en fin de période relèvera de la fonction du pionner, ce dernier étant élu par vote secret des joueurs et des boute-en-train. Chaque vote aura lieu 5 minutes après la fin de sa période mais les retardataires ne pourront pas voter. Pendant que les explications se déroulent, Nao observent un vieil homme, Samué. Fukunaga lui annonce qu’il s’agit du dirigeant d’une secte et que les 3 femmes autour de lui font certainement partie de ses disciples, ce qui ne va pas leur faciliter la tâche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme prévu, on assiste ici au début du jeu des chaises musicales. Après quelques explications sur les règles du jeu, on voit donc les personnages chercher des stratégies pour s’assurer d’avoir toujours un siège et plusieurs plans sont élaborés : on assiste rapidement à la formations de trois groupes et les manœuvres employées par chacun d’eux sont assez intéressantes à suivre. En dehors d’une incohérence lors d’un dialogue avec un personnage secondaire, on se prend pour une fois à suivre les tactiques des joueurs : il faut dire que l’auteur a un peu varié la formule, et le nombre élevé de joueurs allié à un terrain extérieur offrent beaucoup plus de possibilité qu’à l’accoutumée. Toutefois, certains passages sont tout de même fort prévisibles et les personnages ne se montrent toujours pas attachants. Quant aux graphismes, on remarque que les décors sont un peu plus présents, contexte du jeu oblige, mais c’est la seule amélioration notable car le reste souffre toujours de défauts (les profils sont absolument horribles) Bref, un peu de mieux mais ce n’est pas encore transcendant.