L'histoire :
La neuvième période du jeu commence : il reste 17 chaises pour 12 joueurs. Tandis qu’Akiyama explique à ses coéquipiers qu’ils doivent continuer le boycott du vote jusqu’à ce que cela tourne en leur faveur, Yokoya soupçonne quant à lui une rébellion de la part du groupe de Samué. Seulement, personne n’a vraiment le temps d’élaborer une stratégie car le signal pour s’assoir sur les chaises retentit. Tous les participants trouvent un siège mais le groupe d’Akiyama ne se présente pas au vote. C’est un membre du groupe de Samué qui est choisi comme pionner : si le numéro de chaise à enlever ne fait pas partie de celles mises de côté par Yokoya, il ne s’agit pas non plus d’un numéro qu’il avait demandé. Aussi, Yokoya acquiert la certitude d’une rébellion de la part de ses alliés. Les boute-en-train vont devoir être convaincus par Yokoya de se rallier à sa cause...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours centré sur le jeu des chaises musicales, ce volume ne traîne pas vraiment en longueur puisqu’il enchaîne plusieurs manches d’affilée. Toutefois, toute la première moitié peine à se montrer intéressante car les commentaires des organisateurs du Liar Game ne servent à rien et plombent le rythme général : on a bien compris que le groupe de Samué et celui des boute-en-train étaient des adversaires redoutables mais il ne se passe finalement pas grand-chose à part la réduction du nombre de chaises. Cependant, à partir de la deuxième moitié du volume, il y a autant de chaises que de joueurs. Là, les choses deviennent sérieuses et les boute-en-train sont à la fois appâtés par le gain et manipulés par les groupes en lices : pour une fois, on ressent vraiment l’étau qui se resserre autour des joueurs et cette tension est fort sympathique. Cela est également l’occasion d’en apprendre plus sur la secte de Samué : hélas, on ne voit pas à quoi cela peut servir, et les explications - tout comme les surnoms des joueurs - ne sont pas convaincants, voire bidons. Quant aux graphismes, l’auteur nous confirme une fois de plus qu’elle ne sait pas gérer les silhouettes mais c’est tout ce qu’il y a de notable. En résumé, un volume en demi-teinte qui fait monter un peu de pression mais c’est à peu près tout.