L'histoire :
Grâce à leur pari gagné, le groupe des recalés a remporté le droit de participer à l’émission du midi qui aura lieu la 2ème semaine du mois prochain à l’école. Tous doivent réfléchir à ce qu’ils peuvent présenter comme projet et chacun alimente la conversation avec ses propres envies. Cependant, c’est Mitchy qui propose la meilleure idée : il a récupéré un animé créé par un certain Cheshire Cat, qui serait en fait un élève de la première section d’animation. Le groupe est enthousiasmé par l’idée mais c’est la douche froide quand ils apprennent que Cheshire Cat est en fait Ume, la présidente du comité de protection d’Aqua qui s’en était prise violemment à Hime. Pourtant, cette dernière ne se démonte pas et demande à Ume l’autorisation de doubler son animé pour l’émission, mais celle-ci refuse en l’accusant de lui avoir fait perdre sa flamme pour son idole. Hime décide alors de trouver un autre garçon pour raviver la flamme d’Ume en échange du droit de doubler l’animé mais cela ne va pas être facile du tout...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme il s’agissait de nous présenter un peu tous les personnages, le premier volume tournait autour de tout un groupe. Ici, on suit bien évidement la même ribambelle mais l’histoire s’intéresse plus particulièrement à deux jeunes filles : Hime et Ume. C’est Ume qui prend d’abord la vedette en nous dévoilant son talent de dessinatrice ainsi qu’une facette triste. En effet, même si les apparences lui procurent une personnalité de tarée haute en couleurs, la jeune fille souffre d’un traumatisme et est simplement à la recherche de l’amour. Cela rend son personnage plus profond et attachant tout en nous montrant en quoi la passion du métier est nécessaire dans le doublage et l’animation. Le dernier tiers du volume revient donc sur l’héroïne, Hime, qui commence à ouvrir les portes du monde professionnel. Hélas, la vie n’est pas aussi belle qu’elle ne se l’imagine et, entre désenchantement et cruauté maternelle, elle va devoir reconsidérer certaines choses si elle veut aller de l’avant. Mais qu’on ne s’y trompe pas : Seiyuka ! est avant tout une comédie et, même si certains passages sont tristounets, c’est tout l’humour qui prédomine et nous offre une avalanche de gags entre les comportements décalés des personnages et certains rebondissements absurdes. En ce qui concerne les graphismes, la mangaka fournit des planches chargées (mais moins qu’à l’accoutumée) et se permet quelques sympathiques changements de style pour présenter les œuvres doublées par les personnages. Le tout offre un cocktail doux et vitaminé qu’il serait dommage de rater.
