L'histoire :
Les services de police enquêtant sur le double meurtre d’Ebisu se réunissent pour débattre sur le premier rapport d’analyse. Toutefois, il faut attendre que ceux du labo n°9 soient arrivés avant de commencer. Lorsqu’Aoki fait irruption dans la salle, tous se mettent à jaser : Aoki était considéré comme suspect et ils ne comprennent donc pas pourquoi il a été libéré ni ce qu’il fait là. Takizawa prend sa défense en expliquant qu’il s’agit d’une requête de Maki qui a été validée par les hautes instances. Maki finit par arriver à son tour et la réunion commence. Personne ne remarque que ce dernier est en proie à un cas de conscience. En fait, Okabé lui a reproché un peu plus tôt de ne pas prendre en compte les sentiments d’Aoki qui est extrêmement fragile psychologiquement depuis le meurtre de sa famille et qui pourrait sombrer très facilement dans les ténèbres...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le volume précédent nous avait déjà retournés, ce dixième opus poursuit dans la même veine en nous dévoilant les avancées de l’enquête au même rythme qu’Aoki sombre dans la dépression et la folie. En ce qui concerne les meurtres, on découvre enfin l’identité du coupable et une partie de ses desseins. Hélas, les ramifications rattachés à cette affaire sont plus grandes prévues, l’enjeu est beaucoup plus complexe et encore plus dangereux que ce que l’on pensait, et Maki va être en proie à un dilemme particulièrement intense. Le suspense et les surprises que cela génère sont tout simplement incroyables et nous maintiennent en haleine tout du long. Pour la déchéance d’Aoki, on est tout de suite prévenu par Okabé lorsque que celui-ci met en garde Maki : la relative stabilité d’Aoki ne tient qu’à un fil ténu sur le point de rompre. Mais ce n’est pas le seul personnage à souffrir intensément : Maki ne parvient plus à feindre l’indifférence face à ce qu’il se passe et ses souffrances vont ressurgir. Ainsi, Aoki et Maki vont prendre des décisions cruciales et radicales qui témoignent des fêlures internes. L’intensité est donc de mise et la tension est également palpable, sans oublier des rebondissements à se décrocher la mâchoire. Ce dixième volet est donc aussi passionnant que prévu : on attend autant qu’on redoute la suite !