L'histoire :
Tous les élèves qui sont possédés s’en prennent à Aoi et Kenta sans que ceux-ci ne puissent les attaquer en retour : après tout, il s’agit de leurs camarades. La situation étant grave, Aoi décide de créer une zone où tout se retrouve figé et à l’envers même si elle ne sait pas si elle va y parvenir. Heureusement, cela fonctionne et elle peut enfin être libérée de l’assaut de ses camarades. Seulement, cela lui a demandé tellement d’énergie qu’elle ne peut plus bouger ni utiliser le pouvoir dimensionnel. Kitakura en profite alors pour foncer sur elle. Le méchant est interrompu par Kenta qui s’est transformé en Wingman. Kitakura fait alors apparaître trois monstres, des « seedman rodoms ». Ceux-ci parviennent aisément à frapper Wingman qui n’a pas d’autre choix que de faire appel à sa nouvelle arme, Guarder. Néanmoins, les trois monstres ne se laissent pas abattre et fusionnent en un monstre géant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Passé la surprise du premier volume, l’histoire redevient ici plus classique avec les attaques régulières de monstres qui veulent subtiliser le cahier des rêves. Si l’humour et le fan-service sont un peu plus en retrait malgré quelques incartades efficaces, l’action est donc mise au premier plan : des monstres appelés seedman et capables de se transformer passent à l’assaut, Wingman utilise une nouvelle arme, le cahier des rêves change de mains et de forme (avec un nouveau stylo en prime), plusieurs humains ordinaires découvrent le pouvoir de Kenta et deux demoiselles en bénéficient. Il y a donc fort à faire pour le héros et le moins que l’on puisse dire est que le rythme est très élevé et qu’on est pris par la spirale des évènements. De plus, on remarque que le déroulement du récit n’est pas si classique que cela et on assiste à des retournements de situation assez originaux, surtout quand on sait que le récit a une trentaine d’années : Miku se montre plus forte et téméraire qu’on ne l’aurait cru, sortant ainsi du rôle classique de la nunuche, et Kenta s’associe avec d’autres super-héros (plus ou moins de pacotille, certes), ce qui change des standards du genre. De plus, l’amour est au rendez-vous et on assiste de fait à des déclarations, des baisers et même des larmes. L’auteur joue sur tous les tableaux et on ne peut que souligner l’efficacité de sa narration. Souffrant toujours de l’âge, les graphismes restent toutefois tout à fait charmants et on remarque quelques cadrages intéressants. Bref, Wingman continue de nous embarquer avec brio dans ses péripéties et c’est avec plaisir qu’on le retrouvera au prochain volume.