L'histoire :
En arrivant au port de Gazel, Yûri révèle à ses compagnons qu'il fait partie du Syndicat, un groupe d'ouvriers œuvrant pour améliorer les conditions de travail. Sur place, ils sont accueillis par le chef de la sécurité qui leur explique qu'ils pourront bénéficier de l'égalité du travail pour tous s'ils jurent fidélité à Gazel. Avant que ses compagnons ne se décident, Yûri les emmène faire un tour en ville. Les lieux sont charmants et l'eau ne manque pas. Cependant, il existe un revers au prolétariat qui régit Gazel : le nombre d'habitants est contrôlé rigoureusement et avec un pragmatisme extrême...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Yûri conduit ses compagnons à Gazel où il leur dévoile ce qui se cache derrière les avantages du prolétariat. Une fois de plus, un système plein de belles promesses se montre illusoire et les personnages principaux vont encore se retrouver en enfer. Néanmoins, les solutions extrêmes sont différentes et cela apporte du changement. Le scénario dénonce donc ici une nouvelle forme d'hypocrisie politique avec des exemples très concrets qui font froid dans le dos. De plus, Yûri confesse un rêve ambitieux et là aussi des surprises nous attendent. Enfin, la dernière partie remet la contremaîtresse à l'honneur, la jeune femme connaissant un destin très mouvementé. Bien sûr, les exagérations sont nombreuses mais cela a de l'impact et appuie bien le propos général. Voilà donc une lecture bien rythmée et imprévisible, à suivre.