L'histoire :
La situation à Leolia, la cité souterraine secrète de l’air, n’est pas au beau fixe. Toute juste revenue de mission, Lyllia est convoquée auprès du Conseil, qui souhaite comprendre les raisons de l’échec de cette dernière. Les ventilateurs renouvelant l’air ne fonctionnent toujours pas et cela s’annonce préjudiciable pour la communauté. Si Zäzel écoute d’une oreille attentive les dires de la jeune Elementaire, il charge son meilleur espion de la surveiller. De son côté, Ryuga est revenu avec Henrick, son ancien ami, mais est depuis retenu dans une chambre close. Rusant, il crie à l’aide afin que les gardes lui ouvrent, après quoi il les assomme et se met à courir, croisant ensuite en chemin le professeur Maallstrom. Ce dernier lui propose de quitter les lieux et de discuter autour d’une tasse de thé. Il lui apprend que Leolia n’est pas la seule cité à avoir des problèmes récemment et que cela aurait un rapport avec les Elementaires de l’eau...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Element R voit son second album sortir et, avec lui, la confirmation des défauts déjà constatés dans le premier opus. Jouant la carte manga, les trois auteurs revendiquent des influences glorieuses comme Fullmetal Alchemist mais à aucun instant ne parviennent à hisser plus haut que le sol un titre brinquebalant. Commençons par le scénario de Cédric Mayen qui se base sur un univers travaillé. Le problème est que la narration est extrêmement maladroite. Les scènes se suivent sans qu’on les discerne vraiment, les dialogues sont mal fichus et parfois caricaturaux, l’ensemble est en outre totalement ennuyeux. Si le scénariste ne rend pas une copie idyllique, ses deux comparses aux dessins ne s’en sortent pas mieux. Les personnages sont moches, ne semblent pas finis et les cases souffrent d’un manque de détail parfois flagrant. Dans sa globalité, on se demande bien comment Element R a pu sortir ainsi. En résumé, dessin pas bon plus scénario moisi égalent série à oublier. Elémentaire, mon cher Watson...