L'histoire :
Enfermé à Léolia, la cité souterraine secrète de l'air, Ryuga fait partie de ceux que l'on appelle les Elémentaires. Capable de manipuler l'air et de s'en servir pour ses propres desseins, il représente un véritable danger pour autrui et sa vie est donc régie par la société dans laquelle il vit. Il décide un jour de mener une rébellion avec ses congénères mais finit par se faire capturer, tandis que ses complices s’échappent dans le monde des humains. Désormais en prison, Ryuga n'est pas vraiment à l'aise, les autres détenus s'en prenant souvent à lui. Le pire est cependant que, pour se défendre, il doit composer avec une donne qu'il ne connaissait pas jusqu'ici : l'absence de pouvoirs. Un jour, son amie Lyllia lance une requête auprès de Zäzël, le Gardien Élémentaire : elle souhaite que Ryuga soit libéré. Si elle essaie de se montrer convaincante, Zäzël n'accepte qu'à une seule condition : Ryuga doit retrouver et capturer les autres Elémentaires de l'air afin de restituer l'équilibre des éléments. Si Lyllia semble ravie de la décision, elle doit composer avec un Ryuga pas forcément très enclin à obéir à ce type de proposition...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis maintenant plus d’une décennie, les mangas ont influencé bon nombre de créateurs et les auteurs d'ElementR ne pourront nier leurs influences ! L'histoire de Cédric Mayen prend place dans un univers décalé où existent des Elémentaires, des individus capables de manipuler les éléments. L'un d'entre eux, Ryuga, se voit confier la mission de retrouver ses congénères pour sauver la ville. Avec un pitch classique, on peut parfois faire des merveilles mais, dans ElementR, rien ne fonctionne : le récit est mal construit, on peine à discerner si l'on voit des flashbacks ou si l'on est revenu à la période actuelle, l'ensemble est incroyablement confus, et la personnalité des personnages est à peine esquissée. Maladroit, pénible et indigeste, le scénario ne parvient pas à convaincre. Les dessins sont eux assurés par deux auteurs, Thomas Bouveret et Arnaud Tribout, mais si habituellement l'union fait la force, là le résultat déçoit encore. Les protagonistes sont bâclés, le trait fin est trop épuré, les proportions changeantes... Rien à sauver si ce ne sont les quelques décors, qui restent passables. Un premier album totalement raté.
