L'histoire :
La guerre, toujours la guerre ! Suite à un conflit nucléaire digne des plus belles fresques apocalyptiques, la vie sur Terre est métamorphosée. Les hommes vivent éparpillés dans un désert qui s'étend à perte de vue. Et nombreux sont ceux qui ont subit des mutations, sans parler des animaux ayant évolué vers les plus improbables chimères. C'est dans cet univers qu'évolue Jullian, un homme devenu guerrier des temps modernes, hanté par le souvenir de violences passées. Alors qu'il est sur le point de mourir de déshydratation, le destin le mène à la tribu des rats. Ce groupe d'hominidés primitifs est en conflit avec les Uwadji, des barbares motorisés qui s'adonnent à coeur joie au jeu de massacre. Ces derniers empêchent la tribu des rats de se réapprovisionner en eau, une situation qui équivaut à les condamner à mort. Jullian ne compte pas laisser ses nouveaux compagnons dans une telle impasse. Et en les aidant, il va trouver la piste d'un lieu sacré où la vie aurait encore ses chances. Réussira-t-il seulement à le trouver ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fans de Mad Max et autres Bitume, voici un manhua qui vous est destiné. On y découvre une ambiance post-apocalyptique avec tout ce qu'il faut : des barbares haineux, des combats motorisés, des mutants pas beaux, etc. Pourtant, force est de constater que ça ne prend pas. Sombre Futur manque de profondeur. Le scénario est d'un classicisme digne de la SF du millénaire dernier, pas mauvais, mais sans rebondissements ou un développement des personnages suffisant pour l'immersion du lecteur. Et les dessins ne viennent pas aider nos affaires. Les décors sont vides; certes on est dans le désert on veut donc bien excuser l'auteur. Mais la qualité n'est pas homogène et l'action est très confuse. L'utilisation un peu abusive d'un lissage flou dans certains combats n'améliore en rien le tableau. Certains personnages ont pourtant des traits recherchés et le bestiaire de l'auteur est fort sympathique. Pourtant, on attendait mieux de l'auteur de Au fond du rêve.
