L'histoire :
Comme tous les jours, Pyam se réveille comme à 7h15 pour se préparer à aller à l'école. Mais aujourd'hui n'est pas un jour comme un autre. Il est en effet encore tout excité des pouvoirs qu'il s'est découvert. Malheureusement, le retour à la réalité est difficile : sa maman l'a bien grondé d'être rentré tard la veille au soir et il ne pourra pour l'instant plus traîner dehors. Sur le chemin de l'école, il croise Ago. Lui aussi a subi la colère de ses parents : il est même privé de jeux vidéos pendant deux mois ! Sa vie devient en plus compliquée car il a essayé de cacher tant bien que mal des mains rouges à la maison.Ils croisent leurs potes de l'école et leur révèlent qu'ils ont passé une soirée inoubliable. Au même moment, Syu salue ses deux nouveaux amis. Les potes sont jaloux car une « grande » aussi jolie qui les salue, ce n'est pas courant. Syu est très fatiguée et ses amies sont également surprises de voir qu'elle porte la nouvelle robe Miss Beauté 8. Elles veulent à tout prix savoir quel garçon romantique lui a offert ce magnifique cadeau. Syu a beau dire la vérité en expliquant ses aventures incroyables de la veille, ses amies ne la croient pas. Les cours reprennent avec une monotonie ennuyeuse. En plus, Pyam et Ago ont un nouveau contrôle surprise en mathématiques ! Quand soudain, ils remarquent une étrange étoile qui apparaît dehors et qui grossit à vue d'œil. Les Aristériens sont de retour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Super Deltas reviennent dans une aventure façon manga. Edouard Cour s'essaie au genre shonen et parvient à imiter les plus grandes sagas de ce genre. En effet, tout est réuni pour un spectacle ultra efficace : des ados branchés et un peu loosers, des pouvoirs ébouriffants, une menace énorme et des vilains sombres et inquiétants. Si le premier tome présentait les personnages et plantait l'intrigue, le deuxième tome distille les révélations au compte-gouttes et on est encore loin de connaître toutes les réponses que pose cette série : quelles sont les vraies capacités des Super Deltas ? Qui sont vraiment les Aristériens et que veulent-ils ? L'opus ressemble à s'y méprendre au tome précédent, avec un combat central énorme et violent. Rien de bien original, donc, mais le ton est toujours très juste et le rythme parfaitement senti. L'histoire passe à la vitesse de l'éclair, comme si elle était elle-même dotée de pouvoirs Super Deltas. Ce pur divertissement fonctionne également grâce au dessin puissant de Cour. Beaucoup plus minimaliste que dans ses œuvres précédentes, l'artiste imite parfaitement le style manga, avec un noir et blanc ultra dynamique et des touches de couleur pour les pouvoirs des personnages. Les combats sont spectaculaires et épiques. Une série qui ne manque pas de puissance !
