L'histoire :
Trois mois ont passé depuis le gigantesque cataclysme. Le niveau des eaux de la Terre a considérablement augmenté suite au dégel planétaire. Depuis, une nouvelle menace est apparue avec les torpèdes, des créatures marines qui disposent d'attaques électriques et d'une intelligence certaine. Bruno Daix affronte régulièrement ces bestioles et parvient même à en capturer. Son objectif est simple : les forces armées souhaitent découvrir comment fonctionnent et communiquent les torpèdes. Spécialiste du langage animalier, la paléoanthropologue Kou-Sien Tchei est conviée à la base où Bruno se trouve. Les deux amoureux se retrouvent avec un immense plaisir. A l'extérieur de la base, les tensions sont cependant vives. Les populations n'ont plus de vivres et les réserves d'eau potable s'amenuisent. Kou-Sien découvre assez vite la façon dont communiquent les torpèdes, mais aussi leur terrible plan...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'adaptation du roman de Stefan Wul, La peur géante, avait produit une forte impression sur ses lecteurs avec le premier album. Extrêmement bien rythmé, le récit bénéficiait d'une narration millimétrée et d'un graphisme des plus soignés. Ce second volet conserve les mêmes qualités, à peu de choses près. Commençons tout d'abord par la performance impeccable de Mathieu Reynès. Le dessinateur n'en finit plus de nous combler en réalisant des planches cinématographiques et très dynamiques. L'occasion pour lui de présenter certains monuments parisiens partiellement sous les eaux. A l'instar du film Edge of tomorrow, nous assistons à une scène d'action qui se passe dans un des hauts lieux du tourisme parisien. Visuellement impeccable, cette suite reste très intéressante, elle souffre juste d'un manque de rebondissements. Denis Lapière évite aux lecteurs d'avoir une histoire trop dense... mais en faisant cela, il étire peut-être trop l'intrigue générale. Rien de grave, cela nous promet un dernier opus haletant et, parions-le dès à présent, spectaculaire !