L'histoire :
Dans les ruelles d'une ville où la nature a repris ses droits, l'enfant noir et son ami l'ours s'approchent silencieusement d'une biche. Malheureusement, le carnivore marche sur une branche, provoquant un bruit effrayant leur cible. Les deux chasseurs ne relâchent pas pour autant la biche et suivent ses traces jusque dans un immeuble. L'enfant noir aperçoit des chaises et des tables. Puis, lorsqu'il s'approche d'un peu trop près, un hologramme représentant une serveuse apparaît, lui proposant de passer commande. Le petit garçon pense qu'il s'agit d'une déesse et réclame alors du poisson. Une fois assis, il goûte le plat et trouve ça horrible. Même l'ours refuse de manger. Tous deux quittent alors la table. Mais la serveuse demande le paiement de la commande. L'enfant noir s'en moque et tourne les talons, jusqu'à ce qu'arrive un robot de sécurité. Sans attendre, il saisit son arme et tire sur la machine ! L'explosion provoque la destruction du bâtiment. L'enfant noir et l'ours finissent assommés au milieu des gravats...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce troisième tome, l'adaptation du roman Niourk de Stefan Wul en BD s'achève. Mené de main de maître par Olivier Vatine, ce projet a su enthousiasmer les lecteurs dès les premières pages. Dans ce dernier volet, l'auteur met tout d'abord en scène l'enfant noir et son ami l'ours. Continuant à errer sur cette Terre désolée, ils cherchent à manger. Après une séquence d'introduction immersive, comme souvent depuis le début de la série, Vatine introduit les nouveaux personnages, provoquant aussi un changement abrupt d'atmosphères. Cette rupture, bien évidemment présente dans le roman original, appuie plus encore sur les aspects écologiques des œuvres de Wul et sur les désastres que l'Humanité engendre sur son entourage. L'histoire surprend et reste plaisante, même si l'orientation du scénario en étonnera plus d'un. Les planches de Vatine alternent des cases resserrées à d'autres panoramiques. Certaines pleines pages permettent aux fans de bénéficier pleinement du trait de haut-vol de l'artiste. Niourk s'achève de belle façon.