L'histoire :
L'enfant noir a mis la main sur le chapelet d'os du Vieux. Armé d'un bâton des Dieux, comme il aime l'appeler, il retourne maintenant à son village. Cependant, celui-ci a été rasé et sa tribu a tout l'air d'avoir migré. Il se met donc sur ses traces... De son côté, Thôz a guidé les siens en bord de mer. Initialement, le lieu semble idéal pour la chasse, mais la nuit venue, ce n'est déjà plus le cas. De gigantesques poulpes mutants sortent des eaux et s'en prennent aux humains. Au petit matin, Thôz et ses hommes sont encore en vie, mais entravés par des algues. Les créatures refont leur apparition. Mais alors que les guerriers se voient déjà mourir, l'enfant noir arrive, chevauchant un ours, avec un bâton projetant des éclairs de feu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le premier album de Niourk, Olivier Vatine a effectué un véritable retour en grâce – selon ses fans les plus gradés. Tiré d'un roman de Stefan Wul, ce récit de science-fiction a permis au dessinateur de montrer à nouveau toute l'étendue de son talent. L'histoire de ce petit garçon, l'enfant noir, est un véritable périple contre un monde aride et cruel. Dès l'ouverture du second volet, des poulpes gigantesques débarquent, des créatures issues des pollutions humaines générées des années auparavant. La dimension écologique de l'histoire est moderne et s'immisce parfaitement dans ce récit mené à cent à l'heure. L'enfant noir explore plus encore la ville de Niourk, entre ses bâtiments délabrés où la nature a retrouvé ses droits et de nouvelles menaces potentielles. L'évolution du personnage est finement amené et il nous tarde de voir ce qu'il adviendra de lui par la suite. Visuellement inspiré et bien raconté, Niourk a de quoi ravir les amateurs du genre.