L'histoire :
Les agneaux de dieu : Après s’être mis d’accord sur une collaboration bien rémunérée, le père Mckellen et le chevalier Sir Duncross se dirigent vers la citadelle du vallon. A leur arrivée, ils constatent un massacre sur la population de moines qui habite cet endroit. Il s’agit d’un véritable massacre qui interroge le père Mckellen mais qui ne surprend guère Sir Duncross. Rien qu’en observant les corps mutilés, Duncross conclut que ce qui a fait ça n’a rien d’un humain et que la chose maléfique responsable de cette tuerie se trouve encore dans la citadelle. Ensemble, ils entrent dans la bâtisse afin d’avoir les réponses qu’attend l’Eglise et connaître le coupable des attaques sur les monastères…
La tour du rivage : Le tout nouveau souverain d’Hammerwind fait appel aux compétences de Sir Duncross et du père Mckellen concernant un petit problème. Le souverain a besoin que Duncross anéantisse un monstre qui vient de prendre place dans le phare d’une île isolée. Depuis, le phare n’éclaire plus la passe qui permet aux bateaux d’entrer dans le port d’Hammerville. Ils prennent alors un petit bateau pour se rendre sur place. A leur arrivée sur la plage, ils constatent un cadavre à moitié mangé, sur le sable. Duncross découvre une pièce d’or dans la bouche du malheureux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’auteur canadien Derek Laufman présente les aventures originales de deux compères, le prêtre Mckellen et le chevalier Sir Duncross, chasseurs de monstres par défaut. Ce premier opus se compose de deux aventures dans lesquelles on suit les interventions musclées de Duncross en compagnie du prête Mckellen chargé d’écrire leurs aventures sanglantes. Ce duo original composé d’un prêtre et d’un mercenaire chevronné dans l’art de la guerre, va devoir affronter des créatures du mal bien décidées à semer la mort partout où elles passent. Ainsi, ils affrontent un démon dans la première aventure, qui s’en prend au moine d’un monastère ; puis dans la seconde, un ancien dieu de la mer détenteur d’un trésor immense. Laufman utilise un graphisme efficace pour raconter ses deux aventures. Il use d’un trait semi-réaliste simple mais adéquat pour coller à son univers. Les scènes d’actions sont nombreuses et s’accompagnent d’hémoglobine bien juteuse. L’auteur ne badine pas avec les scènes gores, omniprésentes dès lors que Sir Duncross joue de l’épée à double tranchant. Ce duo fonctionne bien, les scénarios ne sont certes pas très subtils, mais la mise en scène de chaque aventure reste néanmoins efficace.
