L'histoire :
Après avoir survécu à l’attaque d’une gargouille, le mage et gentleman Louis Denizart Hippolyte Griffont fait le point sur son enquête avec son amie Isabel de Saint-Gil, la fée renégate. Cette dernière lui explique qu’elle a été chargée par le gouvernement français de récupérer une broche et des lettres compromettantes, mais que ce n’est visiblement pas ce qui intéressait Lyssandre la reine noire, puisque ses gargouilles ne les ont pas récupérées. Par contre, l’une d’elles a récupéré le contenu d’un coffret qu’Isabel avait dérobé en bonus chez la famille De Ruycours. Ignorant néanmoins ce qui se trouvait dans ledit coffret, le duo mise tout sur les armoiries présentes sur le couvercle. Ils se rendent donc chez Edmond Fallisière, l’ami archiviste de Louis. En consultant ses ouvrages, le spécialiste découvre qu’il s’agit des armoiries des Latour-Fondval, une illustre famille à laquelle appartenait Anselme l’ancien, un légendaire mage du XIIIème siècle. À l’époque, c’est lui qui aurait emprisonné le roi des dragons pour venger la mort de la mère des licornes, avec l’aide d’un groupe de mages qu’il avait réunis et aurait ainsi créé une alliance entre licornes et fées face aux dragons. Edmond rappelle que l’ouvrage entrant plus en détails sur cet événement est justement celui que Louis a récemment emprunté à la bibliothèque d’Ambremer pour son amie Cécile de Brescieux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Adapté des romans de Pierre Pevel, Le Paris des merveilles nous place dans un univers où notre monde côtoie celui de l’heroic-fantasy. Dans cette seconde et dernière partie, Etienne Willem nous montre la suite des investigations du mage et noble Louis, alors que son enquête principale se relie avec le « service » en apparence anodin qu’il a effectué pour son amie Cécile de Brescieux. Une enquête qui prend sa source dans des événements du passé opposant licornes, fées et dragons. Sans en révéler la teneur exacte, cette conclusion rythmée par les dialogues de Pierre Pevel himself tient ses promesses en proposant des explications et une conclusion efficace. Reste que l’ensemble reste sans réelles surprises, ni rebondissements. Pour mettre en images cette série, Willem nous propose un trait semi-réaliste sauce steampunk proche de sa série Les artilleuses. L’ensemble est parfaitement mis en couleurs par Tanja Wenisch. Si l’ensemble reste assez classique, cette aventure plaira néanmoins aux nombreux amateurs de séries policières et/ou d’aventures dans l’univers de l’heroic-fantasy. On n'est pas contre un nouveau diptyque dans ce foisonnant univers…
