L'histoire :
Au FC Palajoy, les joueurs attendent dans les vestiaires le discours de leur président adoré, Marcel. Il a une bonne nouvelle dans sa musette à défaut d’un petit coup de rouge. En effet, le FC Palajoy part pour le Brésil, direction la coupe du monde de foot, afin de participer en parallèle à un championnat inter-nations. Voilà donc tout ce petit monde qui embarque pour une croisière en bateau direction l’Amérique du sud. En plus, le paquebot est équipé d’un terrain artificiel, de façon à ce que les joueurs peaufinent leur entrainement. Evidemment, le manque de ballon se fait vite sentir : ils sont tous passés par dessus bord... De toute façon, au bout de quelques jours de mer, les joueurs sont tous malades à vomir. Enfin, la joie d’arriver sur place redonne de l’allégresse à tout le monde. Les choses sérieuses peuvent commencer. L’adaptation aux mœurs brésiliennes s’avère compliquée à gérer. Sur la plage, les filles en maillot pullulent autant que dans les tribunes des stades. Le FC Palajoy est bien là pour réussir sa compète, mais aussi pour la danse, la fête et la samba…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome 12 des Footmaniacs tombe à pic pour l’événement planétaire quadriennal tant attendu des fans de football : la coupe du monde au Brésil. Les auteurs Henri Jenfèvre, Christophe Cazenove, Olivier Sulpice et Olivier Saive profitent de l’occasion pour emmener leur équipe de bras cassés du foot participer à cet événement. A leur manière, bien entendu : dans la joie, l’allégresse, la bonne humeur, ils vont nous faire marrer à chaque page à la suite de mésaventures brésiliennes. Le concept reste classique : des gags en une planche qui suivent comme fil conducteur (voire comme ficelle de string) le mundial brésilien. Chaque gag est donc un clin d’œil aux mœurs typiques ou aux particularismes du ballon rond, sur un dessin typé gros-nez standard. Or le sujet a plutôt inspiré les scénaristes : les situations humoristiques sont réussies et la rigolade souvent là. A noter, pour le fun, une tendance colorimétrique à faire dans les tons de jaune et de vert (tien tiens, curieux ?). Cela étant, on note aussi que l’excès de brésilienne reste un ressort clé de l'opus, qui lassera peut-être les grognons. Un bon petit album pour se mettre dans la coupe du monde... si ce n’est déjà fait.