L'histoire :
Les godillots se retrouvent de service sur l’aérodrome de Nancy afin de préparer la conférence de presse du meilleur pilote français, Alexandre d’Esterrat, dit l’as des as. La cérémonie se déroule sur le tarmac avec un apéritif qui suit la conférence de presse. De nombreux journalistes sont présents, ils attendent avec impatience de pouvoir interviewer l’as des as. Cependant, celui-ci déteste la presse ainsi que les journalistes. Pendant ce temps, Palette et Bichette, nos deux godillots de service, regardent avec attention le début de la cérémonie. Bichette est un fan de la première heure de l’as des as. Il souhaite se rapprocher afin de lui demander un autographe. L’aviateur le regarde, méprisant, et donne un coup de pied dans le calepin en lui disant que ce n’est pas le moment. Sur cet entrerait, Bichette se tourne vers l’avion du pilote, Le Goéland, afin d’y jeter un œil. Il tombe alors sur le mécanicien du pilote qui lui offre une petite visite de l’appareil. Pendant ce temps, la conférence de presse dégénère et l’as des as prend la mouche. Il quitte de colère l’assemblée et se dirige vers son avion afin de faire un vol inattendu avec…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Olier et Marko présentent une nouvelle aventure de leurs Godillots, qui prennent leur quartier cette fois à l’écart des champs de bataille. Dans ce troisième tome, l’action se déroule en effet sur le tarmac d’un aérodrome de Nancy, quelques mois avent l’armistice. ce faisant, les auteurs mettent l’accent sur un corps d’armée inventé durant ce conflit : l’aviation de guerre. A partir d'une conférence de presse qui tourne au vinaigre, un des godillots est embarqué par erreur, comme mitrailleur et le vol prend des allures peu ordinaires, à caractère presque funeste. Marko met en scène cette aventure avec un dessin semi-réaliste subtil qui plonge le lecteur dans les tranchées et les combats aériens réussis. Les personnages rondouillards et bon-enfant atténuent considérablement l'horreur de la Grande Guerre, accordant à l'ensemble un sentiment de légèreté, de tendresse et d’humanité. On assiste avec cette histoire imaginées par Olier à une course contre la mort mais aussi au sens du devoir et de l’amitié. L’album se termine par une mise en avant de la gazette des godillots, un supplément illustré par des planches, des articles et des photos nécessaires à la construction de l’histoire.