L'histoire :
Ledru et Bixente sont en train se réapprovisionner en eau potable au lavoir, tandis que Palette et Bourru montent la garde. Soudain, ils aperçoivent des soldats d'une compagnie franche qui foncent droit sur eux. Ils viennent eux aussi se ravitailler en eau. Une chose est sûre : ils ne se montrent vraiment pas très commode envers leurs camarades. Un des soldats s'en prend d'ailleurs à Bixente et à son petit singe. Bourru intervient pour calmer la situation, à sa façon. Quelques minutes plus tard, les soldats reprennent la route pour leur cantonnement. Les godillots font de même quand Bixente tombe sur un étrange paquet, vraisemblablement perdu par un des soldats. Intrigué, Palette jette un œil et découvre une oreille coupée dans un mouchoir. Aussitôt, ils se rendent chez leur capitaine afin de lui montrer cette ignominie. Le capitaine Mougin fait intervenir le médecin du camp pour avoir des précisions sur cette mystérieuse oreille coupée. Il s'agit, a priori, de l'oreille gauche d'un individu de race caucasienne, vraisemblablement celle d'un soldat allemand…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome réussi, voilà nos Godillots de retour pour une nouvelle aventure dans le cadre de la Grande Guerre. Cette fois, l'affaire est grave : il s'agit pour les godillots d'aider leur capitaine à laver l'affront fait aux forces allemandes au travers d'un acte de barbarie. Mais rien n'est simple et l'intrigue se construira au grès d'une multitude de petits rebondissements. Les acteurs de cette histoire sont bien en place : on retrouve nos deux godillots du début, Palette et Bourru, ainsi que le jeune Bixente devenu mascotte, Ledru, ainsi que le petit singe. En marge de cet acte de barbarie, l'intrigue aborde également une affaire d'honneur dans une guerre ignoble. En propos de fond, on peut aussi distinguer les ordres maladroits donnés par des officiers peu scrupuleux. Malgré le cadre des tranchées et le contexte meurtrier, l'humour – la clé du premier tome – reste la grande plus-value de la série. Le dessin de Marko se bonifie également avec une parfaite maîtrise des personnages et des décors.
