L'histoire :
Si pour une fois, le jeune garçon a lâché son livre sur les insectes, c’est tout simplement parce que sa grand-mère a enfin accepté de l’emmener dans un insectarium, un établissement présentant un élevage d’insectes vivants. Sur place, il y découvre tous les insectes qu’il a toujours rêvé de voir en vrai. Mouches scorpion, fourmis panda, scarabées rhinocéros… Ils sont tous là ! De leur côté, les insectes sont heureux de voir pour la première fois un gamin ventouse… Plus tard, le jeune garçon, qui a repris la lecture de son ouvrage sur l’entomologie, et sa grand-mère profitent du beau temps pour faire un barbecue. Alors qu’ils s’apprêtent à passer à table, une guêpe vient jouer les trouble-fête. La mamie compte bien s’en débarrasser rapidement à l’aide d’une tapette à mouches. Son petit-fils lui déconseille de passer à l’acte en lui expliquant que les guêpes sont des insectes sociaux qui communiquent par phéromones. Du coup, dès que la guêpe présente auprès d’eux sera écrasée, elle enverra un appel au secours à ses amies via un flot de phéromones. Hélas, la grand-mère ne peut résister face à cet insecte qui semble les narguer. Son petit-fils et elle finissent donc remplis de boutons après une attaque massive de frelons...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi la collection d’albums didactiques du catalogue Bamboo, Les insectes fait sans contexte partie des plus intéressantes. Fort de trois millions d’espèces, cet univers reste encore mystérieux pour l’être humain lambda. Pour ce troisième album, les scénaristes Christophe Cazenove et François Vodarzac reprennent ce qui a fait le succès des deux premiers tomes et livrent des gags d’une ou parfois deux pages pour nous faire découvrir des espèces d’insectes méconnus ou approfondir nos connaissances concernant un genre déjà connu. Fourmis « pot-de-miel », piérides du chou, lucanes cerf-volant ou encore rhysses cannelle : les nouvelles espèces sont nombreuses et permettent de rendre les gags toujours passionnants, même quand les chutes sont un peu moins bonnes. En ce qui concerne la mise en images, Cosby poursuit dans une veine humoristique franco-belge. le dessinateur semble de plus en plus à l’aise dans l’univers des insectes. Enfin, Vodarzac propose en fin d’album un dossier passionnant de six pages sur les fourmilières, donnant tout son sens à la couverture de l’album. En plus de nous apprendre des choses, cette série captivante donne véritablement envie de découvrir en profondeur les espèces concernées.